Timbo Zongo, responsable des chauffeurs au ministère en charge de l’administration territoriale et de la décentralisation

« Ça marche, il n’y a pas de problème ».

« Au ministère de l’administration territoriale, la journée continue est correctement suivie. Tout le monde était à l’heure, sauf quelques malades qui ne sont pas venus. Moi, je suis arrivé à 6h30, au plus tard 7h10, tout le monde était là. Les 30 mn de pause sont bien, chacun arrive à se reposer un peu, ça marche, il n’y a pas de problème ».
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Stéphane Sidbewindé, directeur des ressources humaines au ministère en charge de la décentralisation

« Pour un début, il faut dire que cela n’a pas été facile »

« Pour un début, il faut dire que cela n’a pas été facile. C’est vrai que c’est bien, mais on a un peu souffert quand même. La difficulté réside au niveau de la pause de 30 mn. Avec l’habitude que les gens avaient, c’est un peu difficile. Il a fallu qu’on essaie de jongler pour être dans les bureaux après la pause. C’est vraiment bien, à 15h30 tout le monde est libre et on peut vaquer à d’autres occupations. L’autre difficulté est que les gens ne sont pas habitués à la chose, il faudra attendre quelques jours ».
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Awa Kaboré, comptable au ministère de la Fonction publique

« Ce sont des arachides que nous avons mangées »

« La première journées s’est bien passée. Tout début est difficile, mais ça ira avec le temps. Le véritable problème se pose au niveau de la pause. Les 30 mn sont très insuffisants pour aller se trouver de quoi manger. Par exemple aujourd’hui, ce sont des arachides que nous avons mangées. Par ailleurs, avec la rentrée scolaire, nous ne savons pas comment faire avec nos enfants. Qui iront les chercher à l’école ? C’est la question qu’on se pose toujours ».
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Toussaint Batiana, chef de service comptable au ministère de la Fonction publique

« 30 mn de pause sont un peu courte »

« Comme toute nouvelle activité, ce n’est pas aussi aisé. Mais, je crois qu’on va s’adapter. Il faut ajouter que les 30 mn de pause sont un peu court, c’est sûr qu’on va déborder un peu ».

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Fatimata Ki, agent au ministère de la Justice et des Droits humains

« Avec le temps on va s’habituer »

« Dans l’ensemble, ça c’est bien passé. On n’a pas eu de problèmes majeurs. On craint seulement certaines difficultés liées à la rentrée scolaire qui s’annonce. Personnellement, je n’aurai pas de problème, parce que mon enfant est dans une école juste à côté de chez moi. Mais j’espère que les autres trouveront une solution et qu’avec le temps on va s’habituer ».
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Pascal Bamouni, directeur général de la Police criminelle

« Il faut encore plus de temps pour pouvoir l’apprécier »

« La journée continue ne fait que commencer. Donc il faut encore plus de temps pour pouvoir l’apprécier. Sinon le premier jour est un peu difficile. Avec les enfants qu’on doit chercher à l’école, on ne sait pas si on doit descendre à 15h ou attendre à 18h en même temps. C’est un peu difficile pour les responsables ».
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Abdou Ouédraogo, chef de service commande publique du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme

« Il faut parcourir des kilomètres pour avoir à manger »

« Tout début est toujours difficile, mais je pense qu’avec le temps nous nous habituerons. Les 30mns sont insuffisantes. Nous n’avons pas pu descendre. Chez nous, au ministère, nous n’avons pas de petits restaurants à côté, il faut parcourir des kilomètres pour avoir à manger ».
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Karima Ouédraogo, directeur des Affaires financière au Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation

« Nous avons l’habitude de descendre tard »

« La journée continue ne nous dit rien, car nous avons l’habitude de descendre tard. Même si c’est à 16 h, cela ne nous arrange pas, car nous avons beaucoup de dossiers à gérer. Je pense que le problème se trouve au niveau de ceux qui doivent déposer leurs enfants à l’école ».
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Jean-Roger Kielem, agent de liaison au ministère en charge de l’Habitat

« Il faut qu’on instaure des cantines dans les différents ministères »

« On aurait souhaité que la pause aille jusqu’à 13h30 ou à 14h, parce que les 30 mn sont insuffisantes. Cela joue également sur le rendement, parce qu’après avoir mangé, tu deviens lourd et tu n’arrives pas à travailler à moins que tu prennes un nescafé. Dans le cas contraire, tu risques de somnoler sur tes dossiers. Sur le plan budgétaire également, ce n’est pas facile. Il faut qu’on instaure des cantines dans les différents ministères pour qu’on ne s’éloigne pas des bureaux au risque de disparaître. Cette première journée est passée plus vite, mais c’est quand même fatiguant. On se demande si on pourrait supporter ce rythme pendant longtemps ».
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Solange Sama, secrétaire administratif des marchés publics du ministère de l’Habitat

« Il va falloir instaurer la cantine scolaire »

« A mon avis, je trouve qu’il n’y a pas de grand changement. C’est durant l’année scolaire que le problème va se poser, on sera obligé de déposer les enfants à l’école. S’il y a la journée continue, il va falloir instaurer la cantine scolaire où les enfants auront un repas de qualité. Il faut que toutes les conditions soient réunies pour que cette journée continue soit effective».

Djakaridia SIRIBIE
Yolande BAZIE
Bernadette DEMBELE
Florence ZONGO
(Stagiaires)