Après leur sit-in des 25 et 26 juin dernier, le Synacit dit être décidé à en découdre avec le gouvernement si rien n'est fait pour satisfaire les revendications des contrôleurs et inspecteurs du travail. Et pour se faire entendre, Hamidou Bélem, secrétaire général du Synacit, et ses camarades observent un mouvement de grève de 48 heures à compter du 16 septembre. Selon le SG Synacit, les autorités gouvernementales feraient preuve de « laxisme » dans la résolution de leurs différentes préoccupations. Il martèle que « les pourparlers entre gouvernement et syndicat n'ont abouti à aucun résultat positif ».
« La grève va consister à la réunion de tous les militants du Synacit à l'éducation ouvrière pour protester contre la lenteur avec laquelle nos différentes préoccupations qui ont été posé depuis très longtemps se traite ». C'est en somme, la raison fondamentale de ce mouvement de grève, explique Hamidou Belem. Il s'agira pour eux, selon le premier responsable du Synacit, de se retrouver entre camarades et de discuter des différentes préoccupations. Il ajoute par ailleurs, que si rien n'est fait à l'issu de cette grève, « le Synacit avisera et prendra les dispositions adéquates ».
Revenant sur les motifs de cette grève, Saadou Salembéré, secrétaire à l'organisation et à l'information adjoint du bureau exécutif national du Synacit, indique que cela, « concernent premièrement l'adoption du décret d'application de l'article 392 du Code du travail, l'octroi d'une indemnité de conciliation, le renforcement des services de l'administration du travail, des moyens de fonctionnement adéquats, un statut du corps des inspecteurs et contrôleurs du travail et le jugement des dossiers pendants devant les tribunaux.