Madame Douamba Sidonie, étudiante en économie à l’université de Ouagadougou 1, pour sa part, demande au nouveau maire de trouver un terrain plus grand pour les étudiants, afin que les cours soient dispensés désormais dans des situations adéquates. « Je demande que le nouveau maire trouve un espace plus grand pour les salles de travaux dirigés,parce que c’est le vrai souci auquel nous sommes confrontés à l’Université Ouaga 1, ici. Et aussi, qu’il soit stratège et surtout, qu’il ait un œil bien ouvert sur la question des lotissements, parce que c’est une question très complexe dans la ville de Ouagadougou. Il ya toujours des malfrats qui vont chercher à tricher. Il faut donc qu’il travaille avec des gens de confiance et intègres pour ne pas être confronté à cette situation, car c’est à lui que le peuple demandera toujours compte », explique-t-elle.
Même son de cloche chez Karim Compaoré, étudiant en 2ème année en économie, qui attend que le maire résolve le cas de l’université Ouaga 2, et qu’il transforme les terrains non-lotis en bidonvilles, car la population attend beaucoup de lui à ce niveau. « On nous avait dit qu’on allait déplacer l’université Ouaga 2 à Saaba, mais depuis, on n’a rien vu. Nous sommes toujours exposés au SIAO comme des objets d’arts. Ce n’est pas normal, le SIAO est fait pour l’exposition des objets d’arts », estime-t-il.
Barro Alassane fonctionnaire, félicite quant à lui le nouveau maire et le prévient que la tâche qui lui a été confiée n’est pas facile, mais avec beaucoup d’abnégation, il pourra la réussir. « La population du Burkina Faso attend beaucoup de lui. Lorsqu’on qu’on parcourt son Curriculum Vitae, on peut conclure qu’il est capable de gérer cette ville, car il est pétri d’expériences en matière de gestion. On attend de lui qu’il développe avec ses partenaires une stratégie pour d’abord sensibiliser la population ouagalaise, en ce qui concerne l’incivisme à tous les niveaux, car en ce qui concerne ce volet, rien ne va. Si cela réussit, je suis sûr qu’il va réussir sa mission, car c’est la base », déclare celui-ci.
Quant à Sawadogo Daouda, 4ème année en économie, il dit que « moi je veux qu’il travaille à rendre la ville de Ouagadougou propre, en érigeant des caniveaux, des routes plus grandes et aussi en luttant contre l’insalubrité. Je veux également qu’il ramène la sécurité au sein de l’Université, car sans sécurité, il ya trop de vols et d’affrontements. En ce qui concerne les kolgwéogo, je veux qu’il les recadre. En toute chose, il ya des avantages et des inconvénients, mais quand on examine les actions de ces derniers, les avantages sont plus que les inconvénients, donc je propose qu’on les recadre et qu’on les dote de plus de moyens pour aider les Forces de l’ordre et de sécurité.Quand un objet se perd et on trouve le voleur, c’est bien, mais quand un objet se perd et on retrouve et le voleur et l’objet, c’est encore meilleur, et je pense que l’action des kolgwéogo s’inscrit dans cette logique ».
Nikiema Germain, agent de liaison, souhaite en tout cas « bon vent au nouveau maire et surtout, qu’il travaille afin que les acquis engrangés par ses prédécesseurs ne soient pas remis en cause. Qu’il construise des caniveaux au niveau des voies où c’est vraiment nécessaire, qu’il débouche régulièrement les caniveaux pour faciliter le passage de l’eau et qu’il interdise l’occupation anarchie des voix ».
Emilienne Kaboré
