«L’année académique est perturbée. De ce point de vue, nous avons beaucoup d'efforts à faire pour qu’on puisse arriver à une situation où la rentrée universitaire va se faire de façon normale et régulière», a indiqué mardi le ministre Alkassoum Maïga, lors de son installation.
Le gouvernement burkinabè, sous l’ère Compaoré, avait opéré «un blanchissement technique» à l’Université de Ouagadougou où des perturbations ont amené des chevauchements de plusieurs années. A cela s’ajoute le manque d’infrastructures pour résorber les problèmes au niveau des amphis, rappelle-t-on.
«Nous n’avons pas d’autre avenir que de faire en sorte que nos universités vivent. Si elles meurent, nous allons socialement mourir avec elles, même si physiquement nous allons continuer à vivre», a expliqué le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.
«Pour cela, nous avons besoin que les décideurs et les différents acteurs de l’exécution se mettent à la tâche pour qu’on puisse avancer au mieux», a souhaité Alkassoum Maïga.
M. Maïga qui dit avoir «un esprit ouvert» et disposé à travailler dans la franchise, a invité le personnel à l’aider, car dit-il, « ce n’est pas un succès personnel et ça ne sera pas aussi un échec personnel».
Le ministre sortant, Pr Filga Michel Sawadogo a salué «les résultats assez satisfaisants obtenus grâce aux uns et aux autres».
Mais beaucoup de problèmes restent à résoudre à savoir la connexion internet, des nouveaux bâtiments pour recevoir «ces effectifs qui vont de façon quasi exponentielle», a-t-il ajouté.
«Je souhaite plein succès au ministre (Alkassoum Maïga) dont je connais les grandes qualités intellectuelles et morales», a déclaré M. Sawadogo.
Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est déchargé lundi du portefeuille de la Défense, lors d’un remaniement ministériel qui a vu le départ de deux ministres et l’arrivée de cinq autres, rappelle-t-on.
Agence d’Information du Burkina
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