Le chevauchement des années universitaires, premier défi du nouveau ministre Alkassoum Maïga

| 24.02.2017
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Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a, sur proposition du Premier Ministre Monsieur Paul Kaba THIEBA, signé un décret portant remaniement du gouvernement du Burkina Faso dans la soirée du lundi 20 février 2017. Le nouveau gouvernement qui s’est réuni ce mardi 21 février 2017 est composé de 32 ministres contre 29 pour l’équipe précédente. Photo: Alkassoum Maïga - Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation
© DR / Autre Presse
Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a, sur proposition du Premier Ministre Monsieur Paul Kaba THIEBA, signé un décret portant remaniement du gouvernement du Burkina Faso dans la soirée du lundi 20 février 2017. Le nouveau gouvernement qui s’est réuni ce mardi 21 février 2017 est composé de 32 ministres contre 29 pour l’équipe précédente. Photo: Alkassoum Maïga - Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation
Ouagadougou - Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga a indiqué jeudi, qu’il s’attèlera avec ses collaborateurs à rompre le chevauchement des années académiques qui plombent depuis quelques années, certaines filières à l’Université de Ouagadougou.

«L’année académique est perturbée. De ce point de vue, nous avons beaucoup d'efforts à faire pour qu’on puisse arriver à une situation où la rentrée universitaire va se faire de façon normale et régulière», a indiqué mardi le ministre Alkassoum Maïga, lors de son installation.

Le gouvernement burkinabè, sous l’ère Compaoré, avait opéré «un blanchissement technique» à l’Université de Ouagadougou où des perturbations ont amené des chevauchements de plusieurs années. A cela s’ajoute le manque d’infrastructures pour résorber les problèmes au niveau des amphis, rappelle-t-on.

«Nous n’avons pas d’autre avenir que de faire en sorte que nos universités vivent. Si elles meurent, nous allons socialement mourir avec elles, même si physiquement nous allons continuer à vivre», a expliqué le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

«Pour cela, nous avons besoin que les décideurs et les différents acteurs de l’exécution se mettent à la tâche pour qu’on puisse avancer au mieux», a souhaité Alkassoum Maïga.

M. Maïga qui dit avoir «un esprit ouvert» et disposé à travailler dans la franchise, a invité le personnel à l’aider, car dit-il, « ce n’est pas un succès personnel et ça ne sera pas aussi un échec personnel».

Le ministre sortant, Pr Filga Michel Sawadogo a salué «les résultats assez satisfaisants obtenus grâce aux uns et aux autres».

Mais beaucoup de problèmes restent à résoudre à savoir la connexion internet, des nouveaux bâtiments pour recevoir «ces effectifs qui vont de façon quasi exponentielle», a-t-il ajouté.

«Je souhaite plein succès au ministre (Alkassoum Maïga) dont je connais les grandes qualités intellectuelles et morales», a déclaré M. Sawadogo.

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est déchargé lundi du portefeuille de la Défense, lors d’un remaniement ministériel qui a vu le départ de deux ministres et l’arrivée de cinq autres, rappelle-t-on.

Agence d’Information du Burkina

als/ata

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