Industries extractives : bientôt une école des métiers de la mine au Burkina Faso

| 02.03.2015
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Industries extractives : bientôt une école des métiers de la mine au Burkina Faso
© DR / Autre Presse
Industries extractives : bientôt une école des métiers de la mine au Burkina Faso
La Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF), la Chambre des mines du Burkina (CMB) et le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick du Canada (CCNB) ont signé, le mardi 24 février 2015 à Ouagadougou, une convention tripartite en vue de l'ouverture d'une école des métiers de la mine au Burkina Faso.'


La Chambre des mines (CMB), en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF), veut former des professionnels dans le domaine des mines au Burkina Faso. Ainsi, elles ont signé, le mardi 24 février 2015 à Ouagadougou, avec le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick du Canada (CCNB), une convention en vue d'ouvrir une école des métiers de la mine.

La présidente-directrice générale du CCNB, Liane Roy a rappelé que sa structure est partenaire des deux chambres du Burkina depuis longtemps. Pour elle, c'est suite à des études de faisabilité qu'il a été décidé de déposer une proposition auprès du gouvernement canadien pour la mise en place d'une école des métiers de la mine. Elle se dit confiante quant à l'aboutissement du projet car, a-t-elle poursuivi, le besoin est clairement identifié et l'urgence de former des professionnels dans les métiers des mines s'avère nécessaire.

Quant au président de la CMB, Elie Justin Ouédraogo, il a indiqué que le projet d'ouverture d'une école des métiers de la mine est très pertinent pour le secteur. « Les mines sont pourvoyeuses d'emplois mais surtout des emplois qualifiés. Pour ce faire, il faut effectivement former au maximum les ressources humaines burkinabè pour qu'elles puissent remplacer l'expertise dont on ne dispose pas encore dans ce secteur », a-t-il précisé. Pour lui, ce projet va augmenter l'employabilité en faveur des burkinabè.

Tout en souhaitant que l'école voit le jour le plus tôt possible, il s'est dit disposer à donner tout l'accompagnement nécessaire, car le besoin de formation est extrêmement important. « Si nous n'avons pas la formation, nous sommes obligés de recourir à une expertise extérieure. Ce qui effectivement limite les possibilités d'emplois au niveau national. Ce projet va permettre de répondre à une préoccupation fondamentale », a poursuivi M. Ouédraogo. Et d'ajouter que l'école formera également d'autres professionnels qui ne sont pas forcement du domaine.

Adama SEDGO

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