Indemnités servies aux examens : la Coordination nationale des syndicats de l’éducation déterminée à les faire respecter

| 06.05.2017
Réagir
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a prévenu vendredi lors d’une conférence de presse, qu’elle se donnera les moyens de se faire respecter pour en finir avec le «dilatoire» du gouvernement qui est revenu sur ses engagements concernant les indemnités servies aux examens pour la session 2017.

Le gouvernement à travers le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) avait convenu au cours de sa rencontre avec la CNSE depuis le mois de février, d’un taux sur les indemnités servies aux examens pour la session 2017. Alors que la CNSE s’attendait à une signature de protocole, a souligné le secrétaire général du SYNAPAGER, Windyam Zongo, le gouvernement a exprimé le souhait de revoir les conclusions des négociations, évoquant des charges budgétaires que la situation sécuritaire dans le Sahel occasionne pour le MENA et l’écart important entre le budget des examens 2017 et celui de 2016. A cet effet, les cinq représentants syndicaux ont demandé que leur soit communiqué l’ancien projet de protocole et les nouvelles propositions du gouvernement.

Mais, a déploré le M. Zongo, «grande fut notre surprise de constater à travers les nouvelles propositions une remise en cause de l’ensemble des conclusions auxquelles nous sommes parvenus». Il est incompréhensible selon lui, que le gouvernement ait commis des techniciens pour mener des négociations pendant plusieurs jours sans leur donner des orientations.

Ce n’est pas le taux, à en croire Marie Yonli de la Synateb qui pose problème à la Coordination, mais le principe. «Les négociations se sont déroulées sur une période, on a convenu sur des données. Maintenant qu’on parvient à un résultat, le MENA veut remettre en cause les conclusions; c’est cela qui nous pose problème», a-t-elle confié tout en précisant que «c’est vraiment du mépris à l’égard de nos organisations».

S’en tenant aux conclusions des discussions de février-mars sur les indemnités services aux examens, M. Zongo a souligné la nécessité pour le gouvernement de régler cette question dans un bref délai s’il veut que les examens de la session de 2017 se déroulent dans le calme. «Si rien n’est fait, nous n’allons pas continuer à négocier. Nos bases pourront donner une autre direction dans les jours à venir et le gouvernement sera tenu pour seul responsable de ce qu’il adviendra», a-t-il averti.

Madina Belemviré

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité