Imprimer cette page

Humour : « Si j'avais sept femmes, je pourrais battre une femme par jour »

| 01.12.2014
Réagir
Humour : « Si j'avais sept femmes, je pourrais battre une femme par jour »
© DR / Autre Presse
Humour : « Si j'avais sept femmes, je pourrais battre une femme par jour »
Il était une fois un homme qui aimait beaucoup battre ses femmes. Il s'appelait Wotikè. Il avait trois femmes mais n'en était pas satisfait. "Si j'avais sept femmes", pensa-t-il, «je pourrais battre une femme par jour »


humour lecon graphAinsi, Wotikè entreprit des démarches en vue d'épouser autant de femmes qu'il y a de jours dans la semaine. Deux semaines plus tard, il épousa sa quatrième femme. Quatre jours après ce mariage, le temps de grâce passé, c'était le tour de la nouvelle femme d'être battue. Sans motif apparent, il se mit à l'insulter. La femme ne répondit pas.

"Quelle sorte de parents t'ont élevée ? Est-ce ainsi qu'ils t'ont appris à te comporter?, poursuivit-il.

"Homme, s'il te plaît, tu peux m'insulter comme tu veux ; mais de grâce, épargne mes parents. Ils ne t'ont rien fait », dit la femme à son mari.

Comme s'il n'attendait que cette réponse, Wotikè se mit debout, marmonnant des injures et rugissant comme un lion en colère: "comment oses-tu ! Salope ! Bâtarde ! Je vais t'administrer une bonne leçon que tu n'oublieras jamais "

Il poussa la femme dans la case, referma la porte et empocha la clef. Il donna un coup à la femme. Il était sur le point lui de donner un second quand la femme fit un pas en arrière, attacha solidement son pagne, rassembla ses forces, s'empara de Wotikè et le jeta contre le plancher en béton. L'homme ne crut pas ce lui arrivait. Quand il se rendit compte de la réalité, elle lui parut encore inimaginable. Il se releva et se précipita sur la femme, le point fermé. Elle esquiva le coup, ramassa à nouveau Wotikè, le fracassa contre le mur avant de le laisser tomber. Elle le rejoignit à terre et se mit à le malaxer comme de la glaise, à le piler comme de l'igname. Ce fut seulement alors que Wotikè réalisa qu'il ne rêvait pas éveillé. Il commença à appeler au secours.

Dehors, la foule s'était agglutinée devant la porte. Les coups se suivaient les uns après les autres, avec une rapidité indescriptible. Les cris devinrent de plus en plus forts. Les gens commencèrent à frapper à la porte, de peur que l'homme ne fasse mal à sa femme. Mais en écoutant plus attentivement les cris, ils se rendirent compte qu'ils venaient d'un homme et non d'une femme. Cependant, certains pensaient que l'homme était si furieux qu'il hurlait tout en battant sa femme. Ils se mirent alors à tambouriner à la porte encore plus fort. La pluie de coups diminua d'intensité pendant un instant. La femme se releva. Wotikè se releva aussi et fonça cette fois vers la porte, essayant de sortir la clef dans sa poche. La femme le saisit par le collet, le ramena au milieu de la case, lui assena un coup avant de le laisser. Il courut et ouvrit précipitamment la porte.

Pensant que la femme pourrait encore le rattraper, Wotikè se dépêcha de sortir tel un éclair, et traversa la foule massée devant la porte. Son allure était telle qu'il faisait de la poussière sur son passage. Ce fut cinq cents mètres plus loin qu'il s'arrêta pour s'assurer que la femme ne le poursuivait pas.

" Mais... mais... qu'est-ce qui s'est passé?", se demandèrent les gens.

La femme fit quelques pas majestueux et s'arrêta à la porte de la case : " Eh bien ! Depuis cette terre lointaine d'où je suis venue, j'ai entendu parler de cet homme. Je suis venue pour lui donner une leçon. J'espère lui en avoir administré une qu'il n'oubliera pas pour le restant de ses jours »

Mamadou SAWADOGO
Conseiller pédagogique
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 
Tel. : 78114276

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité