« La cartographie des risques constitue sans aucun doute un outil qui vise à instaurer avec les responsables de toute organisation, un langage commun sur les risques et facilite l’élaboration d’un plan permettant d’engager des actions immédiates », a déclaré à l’ouverture des travaux, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation Jean Martin Coulibaly.
M. Coulibaly a précisé que cette technique « favorise également l’émergence d’une culture partagée de risque, source d’une meilleure performance et d’une plus grande prévention des défaillances ».
La centaine de gestionnaires des structures centrales du ministère en charge de l’Education vont durant une dizaine de jours, se donner les moyens d’élaborer une cartographie des risques liés au processus de mobilisation et de gestion des fonds CAST (Compte d’affectation spéciale du trésor).
De l’avis du ministre, les différentes évaluations et audits de la gestion du Compte CAST ont révélé plusieurs faiblesses et de dysfonctionnements suivis de multiples recommandations dont la mise en œuvre et le suivi se sont révélés très limités.
Selon lui, il est d’une importance capitale que son département travaille à améliorer l’efficience des dépenses d’éducation en misant sur une meilleure organisation des services financiers.
Le premier responsable du MENA a par ailleurs invité les participants à proposer des plans d’actions corrective et préventive pour éliminer ou réduire les risques identifiés.
Agence d’information du Burkina
Rs/ndt