Education : un nouveau référentiel en gestation

| 08.05.2017
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Jean Martin Coulibaly - Ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation
© DR / Autre Presse
Jean Martin Coulibaly - Ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation
Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a organisé, les 28 et 29 avril 2017, à Ouagadougou, un atelier national de validation technique du Plan sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF) 2017-2030.

Après le travail des techniciens et l’évaluation des consultants indépendants, c’est au tour des acteurs de la société civile, des collectivités territoriales, et des partenaires sociaux de s’approprier le Plan sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF) 2017-2030. Au cours d’un atelier national, les 28 et 29 avril 2017 à Ouagadougou, ils ont, ainsi, passé en revue le document qui se veut être «le nouveau référentiel en matière d’Education et de formation» au Burkina Faso. Le ministre en charge de l’Education nationale, Jean Martin Coulibaly a expliqué qu’il regroupe toutes les politiques du gouvernement en matière d’éducation nationale, d’enseignement supérieur, de formation et d’insertion professionnelle. Il s’inscrit dans la perspective de matérialiser la vision holistique et intégrée du système éducatif, définie dans la loi d’orientation de l’éducation de juillet 2007 et la nécessité d’une mise en cohérence avec les orientations du Programme national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020. La rencontre a permis à l’ensemble des acteurs et partenaires impliqués, de disposer d’informations nécessaires et indispensables à la bonne exécution des activités du PSEF et de contribuer à l’amélioration de son contenu et de son appropriation par tous les acteurs avant son adoption en conseil des ministres. «La vision du secteur de l’éducation et de la formation est celle d’un système éducatif démocratique, performant, inclusif et ouvert sur le monde, développant les compétences et l’expertise nécessaires et suffisantes pour le développement socioéconomique du Burkina Faso». A cet effet, l’exécutif a défini trois programmes stratégiques, avec pour objectif de développer l’accès à l’éducation et à la formation, d’améliorer sa qualité et de professionnaliser la gestion du système.

Un document crédible

A termes, ces programmes viendront à bout des contraintes du système éducatif et de formation nationale, foi de M. Coulibaly. Pour lui, le gouvernement est conscient que le pays vit aujourd’hui une situation de transition dans le domaine de l’éducation de base. Celle-ci est marquée par l’augmentation rapide des effectifs et la pression de la demande éducative. «Ce qui impose de développer de nouvelles stratégies adaptées aux besoins du nouvel environnement éducatif», a soutenu Jean Martin Coulibaly. Ainsi, il a invité les parties prenantes à faire de ce plan sectoriel, un instrument encore plus performant dans la lutte pour de meilleures conditions de vie des populations. Dans le cadre de la mise en œuvre du PSEF, le Burkina Faso bénéficie de « l’apport technique et financier » de la Coopération suisse, chef de file des partenaires techniques et financiers en éducation. «Nous accompagnons le gouvernement pour construire un document crédible, consensuel et accepté par tous les acteurs, qui reflète ce que nous voulons que soit notre système éducatif», a dit Moussa Sissao du bureau de la Coopération suisse au Burkina Faso. A l’en croire, si le PSEF est d’abord l’expression d’une volonté politique du gouvernement, le succès de sa mise en œuvre exige cependant l’appropriation et l’adhésion de tous les acteurs que sont l’administration publique, la société civile, les syndicats, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers.

Djakaridia SIRIBIE

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