L’Association des élèves du secondaire de Ouagadougou (AESO) exige la satisfaction de sa plateforme revendicative. D’après le coordonnateur de l’AESO, Dramane Sankara,ce 23 février dernier, une rencontre a eu lieu avec les premiers responsables de l’éducation. Au cours de cette rencontre, leur plateforme revendicative, longtemps sur la table de discussions, était à l’ordre du jour. Mais jusqu’à ce mois d’avril, rien n’est fait, d’après lui.
Ce vendredi 1eravril 2016, l’AESO est encore monté au créneau à travers une conférence de presse, gage de rappel aux autorités, pour informer en substance les autorités qu’elle passera à la vitesse supérieure, si rien n’est fait.Ce mercredi 06 avril 2016 donc, elle a décidé d’aller dans la rue pour exprimer son ras-le-bol.
Selon Dramane Sankara, les revendications de l’AESO sont non négociables et, demeurent la dotation de la matière d’œuvre dans les établissements d’enseignement technique et professionnel, la construction et l’équipement de laboratoires dans tous les établissements d’enseignement secondaire. L’AESO exige aussi la reconnaissance des diplômes techniques lors des concours directs de la fonction publique et l’équipement des bibliothèques en documents d’actualité, ainsi que les sessions de rattrapage au Baccalauréat.Voici entre autres, les revendications des élèves sur lesquelles les élèves ne comptent pas lésiner, et vont jusqu’à proférer des menaces.
Les V8, climatiseurs et frigos, serviront de matière d’œuvre...
Le coordinateur de l’association, Dramane Sankara, déclare, au nom des tous les élèves, que si tous les points ne sont pas résolus, les véhicules V8 des autorités seront retirés et serviront de matière d’œuvre dans certains de leurs filières,dont la maintenance industrielle. En sus, leurs frigos et climatiseurs installés dans leurs domiciles serviront de matière d’œuvre en froid et climatisation. Pour terminer, il martèle que le reste des V8 iront en vente, afin d’équiper les laboratoires en produits nécessaires.
L’AESO refuse de croire au manque de moyen avancé par les autorités,« pendant que ceux-ci vivent dans un luxe insultant », selon les termes du coordonnateur.
Les lycées professionnels de Koudougou, Guimbi Ouattara de Bobo-Dioulasso, et,Gaoua, sont solidaires de cette lutte de l’AESO. Pour l’heure, le présent mouvement d’humeur concerne tous les établissements d’enseignement général et technique de Ouagadougou.
Obissa Juste Mien
(Stagiaire)