Dégager des axes pour un enseignement de qualité au Burkina

| 02.09.2013
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5e CONFÉRENCE ANNUELLE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
© DR / Autre Presse
5e CONFÉRENCE ANNUELLE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Le Ministère des Enseignement secondaire et supérieur (MESS) organise, du 29 au 31 août 2013 à Ouagadougou, sa Ve Conférence annuelle de l'enseignement secondaire (CAES). L'objectif est de dégager des axes majeurs pour un enseignement de qualité au Burkina Faso.

« Gouvernance et éducation : rôle des acteurs pour une éducation de qualité », tel est le thème sur lequel se tient la Ve Conférence annuelle de l'enseignement secondaire (CAES). Durant trois jours, les acteurs du monde éducatif, notamment les directeurs centraux et autres partenaires venus d'horizons divers, passeront en revue les axes majeurs du système éducatif burkinabè afin de dégager des moyens appropriés pour son amélioration qualitative.
Cette conférence qui a débuté le jeudi 29 août 2013 se poursuivra jusqu'au 31 août. Selon la représentante du gouverneur du Centre, Léontine Zagré, secrétaire générale de la région du Centre, la cinquième CAES se tient dans un contexte particulier de la vie du système éducatif burkinabè. Pour elle, avec l'élargissement du principe de la gratuité dans le cadre de la réforme à 90 nouveaux départements, « nul doute que l'accès à l'éducation sera amélioré pour des communes rurales dans lesquelles les populations devaient braver mille et une difficultés pour inscrire leurs enfants à l'école ».
Par ailleurs, note Mme Zagré, l'adoption en conseil des ministres d'un décret formalisant le transfert de l'éducation préscolaire et de l'enseignement post- primaire au ministère de l'Education nationale et de l'Alphabétisation marque un tournant dans la vie du système éducatif. A entendre Mme Zagré, le thème de cette année constitue, en lui-même, tout un programme dans la mesure où l'homme intègre tous les comportements et acquis de la civilisation des générations qui l'ont précédé à travers l'éducation. Elle a, en outre, rappelé que le contexte actuel du système éducatif burkinabè, jalonné de crises multiples et multiformes, interpelle sur le rôle des différents acteurs engagés dans l'action éducative, qu'il s'agisse des professionnels de l'éducation, des parents ou des partenaires.
Quant au concept de gouvernance, a ajouté la représentante du gouverneur de la région du Centre, il comporte, en lui-même, un défi pour aller vers une gestion participative empreinte de professionnalisme du système éducatif du « pays des Hommes intègres ».

Pour un environnement propice à l'élève

Selon le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa Ouattara, la quête de la qualité de l'éducation s'impose à tous les acteurs dans un contexte mondial de mutations rapides et de remises en cause continuelles. C'est pourquoi M. Ouattara pense que les acteurs devront œuvrer au renforcement permanent des capacités institutionnelles des ministères chargés de l'éducation notamment la planification, la gestion, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques en matière de l'éducation.
Pour lui, les trois jours de concertation entre acteurs de l'enseignement secondaire constituent un cadre d'échanges, de réflexion et de proposition d'actions qui contribueront à construire et à consolider un environnement propice à l'élève, afin qu'il puisse accéder aux apprentissages dans de meilleures conditions. « C'est avec les différentes propositions qui découleront de ces trois jours de réflexion que nous envisageons améliorer le système éducatif », a confié le ministre.
En outre, a expliqué le Pr Ouattara, la cinquième édition de la CAES coïncide avec le lancement de la première édition de la Journée nationale de l'excellence scolaire (JNES) qui remplace désormais les Olympiades nationales de l'enseignement secondaire (ONES). Répondant à la question des journalistes sur le choix de cette dénomination de JNES, au détriment de ONES, le ministre des Enseignement secondaire et supérieur a fait savoir que c'est sur une proposition qui a été faite par tous les acteurs lors de la dernière CAES. Ce qui a été adopté. Selon lui, cette notion permet d'élargir les champs de connaissance de l'excellence scolaire, de fédérer tous les efforts des participants et organisateurs pour une grande reconnaissance du mérite des uns et des autres et de les encourager pour la suite.

Bakary SON
Mariam BELEM
(Stagiaire)

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