Arsène Fatol Hien et Assamy Zango sont les animateurs de la conférence de presse. Juste après le mot introductif des échanges par monsieur Zango, Arsène Hien s’est appesanti sur la crise qui prévaut au sein de la grande famille Cheick Anta Diop. Février, mars et avril sont les trois mois d’arriérés de salaires que supportent les professeurs des lycées Cheick Anta Diop. Idem pour tous ceux qui y dispensent des cours par vacation. Selon l’exposé fait par le porte-parole des profs, les promesses faites par le chargé des affaires courantes des établissements Cheick Anta Diop n’ont jamais été tenues. Malgré la bonne volonté des professeurs à sauver la situation, l’administration et les répondants de la famille du défunt fondateur des écoles Cheick Anta Diop, semblent ne pas jouer la carte de la franchise. La gestion discriminatoire du fonds de soutien aux professeurs pour avoir ne serait-ce que le carburant, le refus de la signature d’un protocole d’accord par la partie des employeurs, sont entre autres des preuves de la mauvaise volonté du camp « adverse » selon les conférenciers. Face à l’urgence (la fin de l’année académique et les examens de fin d’année), les professeurs qui sont non seulement des pédagogues, mais aussi des parents d’élèves, assouplissent leur position, à condition qu’un document de reconnaissance de dette soit signé. Malheureusement, cette option demeure sans suite, en ce sens que la signature du document peine à être une réalité. Au sortir de la conférence de presse, les grévistes ont réaffirmé leur disponibilité à dialoguer franchement afin qu’une solution consensuelle soit trouvée pour décanter la situation.
Souro DAO