En prélude à la première Rencontre internationale des établissements privés d'enseignement supérieur (RIDEPES) de l'espace du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES), le comité d'organisation de ladite rencontre a animé une conférence de presse le 9 juillet 2013. C'était au siège du CAMES, à Ouagadougou, où le comité d'organisation, après avoir précisé les objectifs visés par la RIDEPES-CAMES, a lancé un appel au public pour qu'il prenne part massivement à cette rencontre d'envergure internationale.
Le comité d'organisation de la première Rencontre internationale des établissements privés d'enseignement supérieur (RIDEPES) et du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) a rencontré la presse le 9 juillet 2013 au siège du CAMES à Ouagadougou. Cette conférence de presse avait pour objectif de préciser les objectifs visés par la RIDEPES-CAMES et d'inviter le public à participer à cette rencontre d'envergure internationale. Elle se tiendra du 12 au 14 septembre 2013 à la salle de conférences de Ouaga 2000. Cette rencontre qui sera organisée par le CAMES, en collaboration avec le ministère des Enseignements secondaire et supérieur, l'Union nationale des établissements d'enseignement privé et laïc et la Conférence des établissements privés d'enseignement supérieur du Burkina Faso, permettra de préparer la table ronde des partenaires techniques et financiers qui se tiendra à Libreville en février ou mars 2014, relativement au plan stratégique du CAMES 2015-2019. « Cette première rencontre sera l'occasion pour les acteurs de l'enseignement supérieur privé de créer un espace formel, statutaire, un cadre d'échange qui leur permettra de mieux répondre aux attentes formulées à leur endroit » a laissé entendre Pr Bertrand Mbatchi, secrétaire général du CAMES. Pour sa part, Isidore Kini, fondateur de ISIG International, a affirmé : « Nous saluons cette initiative du secrétaire général du CAMES. Sa structure a pour souci d'organiser l'enseignement supérieur privé dans son espace. Lorsqu'il s'agit de la formation des jeunes, il faut que la qualité soit au rendez-vous. » Isidore Kini a profité de l'occasion pour se prononcer sur les rumeurs qui courent sur la qualité des diplômes délivrés par les établissements privés d'enseignement supérieur : « On entend souvent dire que certains établissements délivrent les diplômes comme des certificats de scolarité. C'est pourquoi, avec l'établissement et l'instauration de cet organe d'éthique et de déontologie, la rencontre de Ouagadougou aura l'avantage de faire un toilettage. Il a enfin salué l'initiative car, selon lui, « elle portera de la crédibilité à nos structures. Avec cet organe, chaque établissement privé d'enseignement supérieur s'engage à se soumettre au contrôle du CAMES ».
Issa SIGUIRE et Nouhou SAWADOGO (Stagiaires)