Un bébé sans vie enveloppé dans un pagne et enfoui dans une termitière au secteur n°4 de Batié, tel est le triste spectacle qui a marqué les habitants de la ville dans la soirée du vendredi 7 février 2014. Informé, le conseiller du secteur a saisi le commissariat central de la police de Batié. Les constats ont révélé que le nouveau-né a été étranglé. Avec la collaboration de la population, la police a pu très vite mettre la main sur le présumé auteur. Il s'agit de YB, une fille d'une quinzaine d'années. Originaire de la province voisine du Poni, elle était employée comme serveuse dans un maquis de la place à Batié. Selon les informations recueillies auprès de la police et de l'intéressée, elle a contracté la grossesse quand elle était à Gaoua avec un orpailleur. Un auteur qui est malheureusement porté « disparu », juste après qu'il ait été informé par son amante de son nouvel état. Abandonnée par son amant, et de peur des réactions de sa famille parce que portant une grossesse dont elle n'est pas en mesure de montrer l'auteur en cavale, elle a caché son état à ses parents. Puis, elle s'est retirée à Batié courant janvier 2014 où elle est restée discrète. Malgré l'aspect visible de la grosseur de son ventre, elle niait toujours être enceinte, affirmant plutôt que c'était dû à une maladie. Elle a caché son état réel jusqu'à cette nuit du jeudi 6 au vendredi 7 février dernier où, selon elle, est né un bébé qui ne donnait aucun signe de vie. Une raison suffisante pour elle de s'en débarrasser en la jetant dans la termitière. Pour la police, l'acte posé est répréhensible et les faits sont réunis. La procédure y relative a été déjà montée. Elle sera déférée au parquet près le Tribunal de grande instance de Gaoua pour que son sort y soit décidé.
*A cinq semaines de sa tenue, la SNC à la recherche de fonds
La 17e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) aura lieu du 22 au 29 mars 2014 à Bobo-Dioulasso. Ce rendez-vous culturel international va permettre à la ville de Sya de vibrer aux couleurs du patrimoine national et sous régional. L'événement est aussi une source de devises pour la région et pour bon nombre de participants. A quelques semaines de sa tenue, c'est un silence radio sur l'événement. Sauf que la direction générale de la SNC prévoit d'organiser demain samedi 22 février 2014, un gala de mobilisation sociale et de collecte de fonds à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso. Que se passe-t-il donc ? La SNC aura-t-elle vraiment lieu ? A cinq semaines du début de l'événement, les responsables de la structure sont-ils toujours au stade de mobilisation des moyens financiers ? Le comité d'organisation n'a-t-il pas encore été mis en place ? Pour des événements de cette envergure, l'organisation devait s'y prendre un peu plus tôt. A moins que beaucoup n'ait été fait dans l'ombre ! Mais, faire savoir ce qu'on fait, évite également les inquiétudes de part et d'autre.
*Enfin une Caisse populaire pour le Nayala
La province du Nayala aura enfin sa caisse populaire. Le bâtiment construit à cet effet a été déjà réceptionné et l'ouverture de ladite caisse est prévue pour le 1er mars prochain à Toma. Si les choses sont avérées, il faudra reconnaitre que le Nayala revient de loin et même de très loin. En effet, sur les 45 provinces que compte le Burkina Faso, Toma est le seul chef-lieu de province qui ne dispose pas de Caisse populaire. Après plusieurs études qui ont prédit la non viabilité du projet dans la localité, l'opérationnalisation de la Caisse populaire de Toma aura finalement été un engagement des premiers responsables de la structure à Diébougou en 2012 quand la Caisse populaire célébrait son cinquantenaire dans cette ville qui l'a vu naître. Cela, dans l'unique but de couvrir tout le territoire national. Voilà donc une nouvelle qui ne fera que des heureux dans la province si l'on sait la place qu'occupe cette institution d'épargne mais surtout de financement de microprojets. C'est le développement qui Nayala qui ne s'en portera que mieux.
*Mairie de Niangoloko : Un policier municipal et un expatrié arrêtés pour vol de matériel informatique
Un agent de la police municipale de Niangoloko et un expatrié de nationalité centrafricaine ont été déférés hier 13 février 2014 en début de matinée à la Maison d'arrêt et de correction de Banfora pour vol de matériel informatique. Ce matériel informatique composé d'ordinateurs portables, d'imprimantes et accessoires à l'état neuf, estimés à plus de 7 millions de F CFA, aurait miraculeusement disparu entre le 9 et le 12 janvier dernier des locaux de l'hôtel de ville de Niangoloko nouvellement réhabilités et non encore réceptionné. L'enquête ouverte par la police a permis d'interpeller dans un premier temps, le 24 janvier à Sidéradougou, un suspect sérieux, ZA, un Centrafricain, technicien supérieur en bâtiment travaillant sur le chantier. Ensuite, ce fut SO, un agent de la police municipale qui a été épinglé à son tour pour, dit-on, complicité de vol. Tous les deux séjournent désormais à la Maison de Banfora.
* La réouverture de la SN GMB se fait toujours attendre
Annoncé le 8 novembre 2013, pour décembre dans la foulée de l'installation de son Conseil d'administration, la reprise des activités de l'ex SN GMB devenue Les minoterie du Faso se fait toujours attendre. Dans la cité du Paysan noir, les commentaires vont bon train sur la perspective de la reprise des activités de cette unité industrielle rachetée par l'Etat après une privatisation et une gestion calamiteuse. L'inquiétude des uns et des autres est d'autan plus fondée que rien ne bouge jusque-là sur l'aire de l'usine envahie par de hautes herbes.
*Les greffiers du Tribunal de Banfora en sit-in
Les greffiers du Tribunal de grande instance de Banfora sont en sit-in de 8h à 11h les 12, 13 et 14 février 2014. En effet, suite au mot d'ordre lancé par les Syndicats national des agents de la justice (SYNAJ) et des greffiers du Burkina (SGB), un arrêt de travail est observé par les auxiliaires de justice du TGI de Banfora. Selon Tabasou Isidore Somé, délégué de la section du SGB Banfora, le mouvement qui est national exige « l'adoption des décrets d'application de la loi 045-2012 portant statut du personnel du corps des greffiers ». Les activités du TGI de Banfora étaient donc au ralenti, animées par un ou deux stagiaires.