Selon le président du MBDHP, Chrysogone Zougmoré, cet atelier vise plusieurs objectifs dont l’échange sur les principaux défis à relever en matière de sécurisation des personnes et de leurs biens, la situation et l’explication des prises de positions et actions de divers acteurs impliqués dans la lutte contre l’insécurité au Burkina et, l’envisagement des énergies d’actions possibles entre participants à cette rencontre.
Les acteurs vont donc discuter autour d’une même table pour trouver des solutions idoines en matière de sécurité et de droits humains aux pays des hommes intègres. Chrysogone Zougmoré constate que les koglwéogo sont nés et surtout, ont proliféré ces dernières années, du fait de la faillite de l’Etat à assumer ses missions régaliennes de protection des personnes et des biens, mais aussi, du fait de récriminations récurrentes à l’endroit de la justice, dont le mode de fonctionnement et les procédures semblent ne plus être en phase avec les attentes des populations, surtout en zones rurales, concernant notamment le traitement de personnes appréhendées pour fait de grand banditisme.
Le président de la Section Kadiogo du MBDHP, Christophe Compaoré, espère que cet atelier,au regard de la qualité des participants, atteindra les objectifs fixés. Pour le représentant des Koglwéogo, Alassane Tiendrebéogo, « c’est une belle initiative. Cela nous permettra de montrer à la population burkinabè que nous ne sommes pas nés pour tuer, gâter ou faire du mal à quelqu’un. Celui qui ne veut pas travailler à contribuer au développement du pays, il trouvera les koglwéogo sur sa route.Nous sommes là pour écouter le MBDHP, s’il veut nous appuyer pour que nous puissions vivre bien, il n’ya pas de problème. Mais s’il veut dire qu’aujourd’hui c’est la fin des koglwéogo, nous allons réagir, car le problème est très sérieux pour nous ».
Emilienne Kaboré