Cette situation, a-t-on raconté à Kantigui, n'est pas la première du genre. Selon une source digne de foi, depuis la mise en place du couloir de passage des éléphants en 2007, les agriculteurs de cette partie de la région du Centre-Est sont le plus souvent victimes de dégâts causés par les éléphants mais sans dédommagements. En cette saison agricole, des champs ont encore reçu la visite de ces espèces protégées mondialement, provoquant le courroux des populations qui dénoncent cette fois-ci «le silence » de l'administration. Celles-ci ont, en effet, démontré leur ras-le-bol, le vendredi 29 août 2014, à travers une marche de protestation, à l'endroit des autorités locales, pour qu'une solution soit trouvée à la hantise que provoquent les éléphants. Kantigui, lui, tout en compatissant à l'amertume de ces vaillants agriculteurs, s'est laissé dire que, vu l'ampleur du problème, les autorités compétentes sauront prendre des mesures idoines au regard de la souffrance de la population.
CNSS : pour qui roule la coordination du collège des délégués du personnel ?
Il est parvenu à Kantiguique la conférence de presse animée par les délégués syndicaux et la coordination du collège des délégués du personnel de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le mardi 2 septembre dernier à la Bourse du travail soulève de vives protestations. Selon des sources de Kantigui, le personnel des directions centrales, régionales et provinciales se désolidariseraient des propos tenus par les animateurs lors de cette conférence de presse. Des agents estiment que ces propos s'écartent des objectifs poursuivis par leur lutte qui vise essentiellement la relecture de la grille indemnitaire et le relèvement des salaires pour devenir des revendications « extra-syndicales ». De sources proches de la direction du Centre, une assemblée générale des travailleurs s'est tenue, le vendredi 5 septembre 2014 à Ouagadougou en vue d'une synergie d'actions de toutes les directions régionales de la CNSS pour des revendications justes des préoccupations des agents.
Kantigui se réjouit d'autant plus qu'à l'issue de cette assemblée générale, la direction générale a proposé la mise en place d'une commission ad hoc chargée de mener les négociations pour l'amélioration des conditions de vie et de travail de la grande famille des travailleurs de l'institution de prévoyance sociale. Kantigui espère que les administrateurs de la nouvelle équipe du conseil d'administration qui a été renouvelée récemment par le ministère de tutelle à plus de 75% et 100% respectivement pour les représentants des employeurs et des travailleurs, prêtera une attention particulière aux préoccupations du personnel en privilégiant le dialogue pour la bonne marche de la Caisse nationale de sécurité sociale félicitée en juillet dernier par l'Assemblée générale des sociétés d'Etat.
Tentative d'éviction dans le milieu des affaires
Kantigui a été bouleversé en apprenant cette affaire de tentative d'éviction qui se mènerait en ce moment dans le milieu des opérateurs économiques burkinabè. Et ce qui dérange Kantigui, c'est le caractère immoral que revêt l'affaire. Tenez, celui qui ferait des pieds et des mains pour détrôner une personnalité du monde économique se trouve être son proche. De sources dignes de foi, il a toujours été le protégé de l'opérateur dont il convoite la place. Celui-ci lui aurait même assuré les études et des appuis pour lui ouvrir certaines portes. Très connu dans le milieu sportif et les clubs services et actuellement en poste à l'étranger, l'homme se battrait pour convaincre les partenaires de son ancien mentor de lui céder le fauteuil de l'homme pourtant très respecté. Mais à ce qui se dit, l'intéressé gagnerait à revoir ses ambitions car cette tentative pourrait lui être fatale. « On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis ». Que ceux qui ont des oreilles entendent! Kantigui espère vivement que tout rentrera dans l'ordre au nom de la parenté.
Taxe de recherche minière : où sont passés les 42 millions de F CFA de la commune rurale de Pompoï?
De passage à Pompoï, une commune rurale de la province des Balé la semaine dernière, Kantigui a constaté que la société minière SEMAFO y a démarré ses activités d'exploitation, précisément dans le village de Sio. Mais quelle ne fut pas la surprise deKantiguid'apprendre que la mairie n'a perçu que 287 743 F CFA en guise de la taxe de recherche versée par la SEMAFO. Selon les sources de Kantigui, des communes telles que Bagassi, Yaho et Bana de la province des Balé et la commune de Kona de la province du Mouhoun, toutes couvertes par le permis de recherche « Mana Est » ont reçu chacune, la somme de 42 millions de F CFA au titre de la taxe de recherche. A entendre les mêmes sources de Kantigui, la SEMAFO aurait versé le même montant pour la commune de Pompoï. Mais au cours d'une rencontre tenue à Dédougou au mois de juin dernier, lors du budget supplémentaire, le Trésor a communiqué un montant différent. Où sont donc passés les 42 millions de F CFA de la commune de Pompoï ? Telle est la question à laquelle le maire de ladite cité n'a jusque-là pas de réponse, malgré ses multiples démarches entre le Trésor et le ministère de l'Energie et des Mines. Kantiguiose croire qu'il s'agit d'une erreur et que la commune entrera dans ses droits. Car, si les autres communes ont pu percevoir une telle somme bien que les recherches n'aient pas été fructueuses, la commune de Pompoï devrait être la première bénéficiaire de cette taxe de recherche dans la mesure où la SEMAFO y a commencé l'exploitation de l'or en attendant de percevoir la taxe d'exploitation en 2015.
Tiraillements entre des communes de l'Est pour la présidence d'une coopération
Dans ses pérégrinations, Kantigui a été témoin, le 1er septembre 2014 à Fada N'Gourma, d'une scène qui ne fait pas du tout honneur aux élus locaux de la région de l'Est. En effet, l'on avait soufflé à l'oreille de Kantiguique dans cette partie du Burkina, onze communes avaient eu l'ingénieuse idée de mettre en place une structure dénommée Coopération intercommunale pour le développement des communes de la région de l'Est (CIDCE). Ce jour-là, la cérémonie d'installation de la structure et de signature des conventions avait mobilisé même le maire de la capitale burkinabè et la directrice générale de la coopération décentralisée, ainsi que les autorités administratives locales conduites par le gouverneur de la région. Mais quelle ne fut pas la surprise deKantiguilorsqu'est venue le moment des signatures : les représentants du conseil municipal de Fada, en l'occurrence le bourgmestre lui-même, son deuxième adjoint et un conseiller ont opposé un refus catégorique. La condition avant d'apposer leurs signatures était que Fada assure la présidence du bureau de la CIDCE pourtant «unanimement» confiée lors de rencontres précédentes, au maire de la commune de Diapangou (à une vingtaine de kilomètres de Fada). Après avoir tenté en vain de ramener les «dissidents»à la raison afin qu'ils signent les conventions, les autorités ont levé la séance et demandé aux deux parties de rentrer chez elles et de convoquer une autre rencontre d'installation lorsqu'elles auront trouvé un consensus. Aux dernières nouvelles, Kantigui a appris que la signature des conventions a eu lieu le même jour dans l'après-midi, après que la présidence a été confiée au maire de Fada comme il l'avait exigé. Mais cela s'est fait en l'absence des personnalités venues de Ouagadougou car elles avaient déjà rebroussé chemin. Au vu des conditions d'installation de cette structure dont l'objectif est de booster le développement à la base,Kantiguicraint qu'elle ne soit mort-née.
Axe Korsimoro-Ziga dans le Sanmatenga : le calvaire des usagers
Kantigui qui était de la délégation du gouverneur pour le suivi de la campagne agricole 2014-2015 dans la région du Centre-Nord a constaté que la voie Korsimoro-Ziga dans la province du Sanmatenga est fortement dégradée avec des flaques d'eau par-ci, par-là. En voulant savoir davantage sur l'état de cet axe, il a été soufflé à l'oreille de Kantiguique c'est la croix et la bannière pour les usagers de cette voie rouge, surtout en cette période de saison pluvieuse. Pour une distance seulement de 30 km et à cause des cassis et des flaques d'eau, il a fallu à la délégation du gouverneur, 1h10 mn pour rallier Kourra, un site retenu pour la visite et situé sur l'axe Korsimoro-Ziga. A en croire toujours les confidences faites à Kantigui, chaque année, la route ne fait que se dégrader à cause des eaux pluviales sans que des travaux d'entretien ne soient menés. « La voie est impraticable surtout en cette période de saison hivernale », a raconté à Kantigui,avec amertume un membre de la délégation qui connaît bien cet axe à cause de ses activités de terrain. Dans la présentation de la fiche technique de production, les exploitants ont d'ailleurs relevé l'accessibilité du site comme doléances aux visiteurs du jour. « A partir de Korsimoro, la route qui y mène est mauvaise et l'accès reste difficile en saison pluvieuse », ont-ils indiqué. Pour ce faire, ils ont souhaité que des travaux d'entretien soient réalisés. Kantigui souhaite donc que cet appel des usagers de cet axe en particulier et des populations en général soit entendu par qui de droit et trouve un écho favorable.
Kantigui