«C’est un acte que nous condamnons avec la dernière énergie, car nous sommes une structure respectable et respectée, même au-delà des frontières du Burkina. Nous ne pouvons pas tolérer qu’une autorité, soit-elle politique, coutumière ou religieuse, traite de la sorte un responsable du MBDHP », s’est offusqué Chryzogone Zougmoré, joint au téléphone dimanche soir par burkina24.
Des populations en colère ont brulé et saccagé des domiciles de certains gendarmes mardi dernier à Dédougou, à 250 km de Ouagadougou, après la mort d’un présumé voleur que les manifestants imputent à des sévices corporels infligés par les forces de l’ordre pendant sa détention.
Pour la gendarmerie, l’intéressé est décédé de suite d’une maladie à l’hôpital.
Dimanche, Lamoussa Kadenza, membre de la section locale du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples a été expulsé de la ville par les autorités coutumières qui l’accusent d’être à l’origine de la fronde contre la gendarmerie.
«Il n’est pas admissible que ce genre de pratiques puissent revenir au Burkina Faso», a dit M. Zougmoré selon toujours burkina24, assurant que «nous allons prendre toutes les dispositions pour que la lumière se fasse sur cette question, que les responsabilités soient situées et que nous puissions être rétablis dans notre droit ».
Le gouvernement a pour sa part souligné que les résultats des enquêtes judiciaires ouvertes permettront de situer les responsabilités.
Agence d’Information du Burkina
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