«Le débat a eu lieu hier jeudi et le juge saisi a ordonné le sursis de la décision au ministre de la Santé. Les anciens sont toujours en vigueur, si le ministère est respectueux de la loi», a affirmé l’avocat du directeur général de la CAMEG, Jean Charles Tougouma, qui s’exprimait le 26 août lors d’une conférence de presse. Me Tougouma, qui accuse le ministre de la Santé d’avoir instaurée la crise à la CAMEG, a ajouté qu’un recours a également été déposé contre lui pour excès de pouvoir et une requête pour fin de sursis à exécution parce que, de son avis, une telle décision, si elle était exécutée, entraînerait le total dysfonctionnement de la CAMEG.
Selon les confidences de Me Tougouma, tout est parti du refus du ministre de la Santé de rapporter la décision de nomination du directeur général telle que voulue à l’unanimité par le Conseil d’administration de la CAMEG. «Il a instruit le président du Conseil d’administration par une lettre d’explication d’annuler le renouvellement du mandat du DG», a soutenu Jean Charles Tougouma qui pointe du doigt le ministre de la Santé de vouloir user de son pouvoir pour empiéter sur la vie de l’association. Pour Me Tougouma, seul le Conseil d’administration est habilité à désigner le directeur général et non le ministre de la Santé.
Pour prévenir d’éventuelles crises, l’avocat du directeur général a suggéré aux uns et aux autres de laisser fonctionner les règles statutaires, les textes et statuts qui régissent l’association. «Lorsqu’on ne fait pas d’usage d’excès de pouvoir, en principe il ne peut pas y avoir de dysfonctionnement», a-t-il dit.
Madina Belemviré