Crash du vol AH 5017 : les prélèvements ADN peuvent maintenant commencer

| 31.07.2014
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Crash du vol AH 5017 : les prélèvements ADN peuvent maintenant commencer
© DR / Autre Presse
Crash du vol AH 5017 : les prélèvements ADN peuvent maintenant commencer
Une semaine après le crash du vol AH 5017 de la compagnie Air Algérie, la cellule de crise installée à l’aéroport international de Ouagadougou et conduite par le général Gilbert Diendéré, a animé un point de presse le jeudi 31 juillet 2014. L’objectif de cette rencontre était de donner aux journalistes les informations relatives aux visites des parents des victimes sur le lieu du crash, la mise en place de la commission d’enquête, et l’arrivée de l’équipe technique chargée de prélever les ADN sur les proches des victimes.


Conduite principalement par le général Gilbert Diendéré, cette conférence de presse avait pour but de faire l’état des lieux sur les visites des parents des victimes sur les lieux du drame, la mise en place de la commission d’enquête, et l’arrivée de la France de l’équipe technique chargée de faire les prélèvements des ADN sur les proches des victimes. Concernant l’état des visites, le chef d’état-major particulier à la présidence du Faso a fait savoir qu’à la date du 31 juillet, 13 missions ont été effectuées sur lieu du crash du AH 5017. A en croire le général, chaque famille des victimes a pu envoyer au moins une personne à Alglinta, lieu du drame. Après les proches des victimes, les prochaines missions vont concerner les équipes techniques dans le cadre de l’enquête sur l’origine du crash. La deuxième information qui a été donnée aux hommes de médias est la mise en place de la commission d’enquête. Ainsi, 2 personnes du Burkina Faso à savoir, Claude Yaro, ancien pilote, commandant de bord à la retraite, et Michel Kiemdé, mécanicien sur ces types d’avions (AH 5017) vont rejoindre Paris et commencer les travaux de l’enquête avec les autres membres de la commission le vendredi 1er août. L’arrivée de la France de l’équipe technique chargée de Faire les tests ADN sur les proches des victimes, a été le dernier point abordé au cours du point de presse. Il s’agit notamment de 2 experts français, le capitaine Vidal et l’adjudant-chef Jonet, tous de la gendarmerie nationale française. Selon le général Diendéré, la mission première des militaires français est de prélever les empreintes ADN sur les proches des victimes françaises. Ce travail sera élargi par les suites sur les autres familles.

Pas de délai pour les résultats de l’enquête

Répondant aux questions des journalistes, le capitaine Vidal dira que l’intérêt du test ADN vient du fait qu’il est fiable à 100% et permet de faire le profil génétique de la personne qui est unique. Sur les réseaux sociaux, certaines informations font croire qu’il y avait 33 militaires français dans l’avion au moment du crash et que cette information aurait été censurée. Le général Diendéré a été ferme sur la question en faisant savoir qu’aucun militaire français n’était à bord. Alors que certaines sources donnaient le nombre total des victimes pour 118 et d’autres 116, le responsable de la cellule de crise a fait savoir que c’est le chiffre 116 qui est exact. Quant aux 2 autres personnes, l’explication est que l’une d’entre elles a fait annuler son vol mais cela n’a pas été notifié par l’ordinateur. L’autre personne qui devait être le convoyeur n’était pas non plus dans l’avion ce jour-là alors que sa place avait été réservée. Les prélèvements pour les tests ADN devraient commencer dans l’après-midi même du jeudi 31 juillet. Ceux qui voudraient avoir un délai pour les résultats de l’enquête devront encore patienter parce que pour le général Gilbert Diendéré, aucun détail ne sera négligé et la commission d’enquête prendra le temps nécessaire pour son travail.

Fidwendé SAWADOGO
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