Selon le journal Notre Temps qui a donné l'information, la rencontre a été voulue par le directoire d'Air Algérie et avait pour objectif de présenter les condoléances de la compagnie aux proches des victimes.

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''Nous sommes là pour vous présenter nos sincères condoléances du fond du cœur, à la suite du tragique accident qui a coûté la vie à vos proches'', a déclaré le chef de la délégation d'Air Algérie, Sofiane Ait Abdelmalek.

La représentante de la compagnie a, par ailleurs, présenté les excuses de la compagnie ''pour n'avoir pas été présente dès les premiers moments de la survenue du crash'', rapporte le quotidien.

Sofiane Ait Abdelmalek aurait reconnu ensuite que ''c'est une erreur de la part d'Air Algérie'' que de s'être focalisée sur les évènements depuis Alger et ''essayer de gérer la multitude de paramètres et d'informations qui provenaient de tous les côtés''.

L'essentiel des échanges, souligne-t-on, s'est tenu à huis clos, loin des projecteurs des médias.

A l'issue de la rencontre, le président de l'association des parents des victimes, le Burkinabè Halidou Ouédraogo a déclaré ne pas être autorisé à parler de certaines informations, notamment celles sorties des échanges avec l'assureur de la compagnie et relatives aux éventuelles indemnisations.

Avant la rencontre avec les parents des victimes, il y a eu, quelques heures plus tôt, une rencontre de la mission d'Air Algérie avec le gouvernement du Burkina Faso.

Le vol AH5017 d'Air Algérie qui avait quitté, le 24 juillet, Ouagadougou pour Alger, s'est écrasé au Mali, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso, faisant 116 victimes de plusieurs nationalités.

Des enquêtes judiciaires sont en cours au Mali, en France et au Burkina Faso, pour permettre de situer les responsabilités dans l'accident.