Coordination des délégués de cités universitaires de Ouagadougou : Diagnostic après la crise

| 19.08.2013
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Coordination des délégués de cités universitaires de Ouagadougou : Diagnostic après la crise
© DR / Autre Presse
Coordination des délégués de cités universitaires de Ouagadougou : Diagnostic après la crise
La coordination des délégués des cités universitaires de la ville de Ouagadougou a organisé une conférence de presse au cours de laquelle elle a fait l'état des lieux de la crise et proposé des perspectives de sortie de crise. C'est le samedi 17 août 2013, à Ouagadougou, sous la conduite du coordinateur des délégués, Karim Drabo.

 

Après les différentes associations et syndicats estudiantins, c'est au tour de la coordination des délégués des cités universitaires de Ouagadougou de se prononcer sur la situation universitaire. En tant que premiers concernés par cette crise, les délégués de la cité des personnes handicapées, de la patte d'oie, de Kossodo, John Kennedy ou de la cité chinoise ont tous « déploré » ce qui est survenu dans les cités. Tout est parti de « l'information parvenue aux délégués des cités universitaires, par le truchement de leur prestataires des restaurants, de la suspension des services de restauration pour le mois d'août et de septembre », a déclaré le coordinateur des délégués, Karim Drabo. Actuellement, la préoccupation des délégués est de trouver du soutien pour les camarades logés dans les différents sites d'hébergement, selon le souhait du coordinateur. De la mesure prise par les autorités, en passant par le comportement des étudiants vis-à-vis de la mesure jusqu' à la situation actuelle, la coordination a « déploré ces actes parce qu'ils pouvaient être évités ». Et pour éviter de tel actes, elle interpelle les autorités à être « plus regardantes et attentives sur les questions susceptibles de toucher directement ou indirectement les universitaires du Burkina Faso, d'être ouvertes au dialogue et d'initier de rencontres périodiques et penser à une profonde reforme des textes afin de les adapter aux calendriers universitaires », a-t-elle proposé comme une perspective de solution pour une sortie de crise définitive et durable. S'alignant derrière les syndicats estudiantins, les délégués des cités ont condamné l'appel de l'action sociale car « le Centre national des œuvres universitaires (CENOU) est lui-même une structure à caractère social », selon Karim Drabo. Par contre, à l'encontre des déclarations de certains syndicats, la coordination dit ne pas craindre une récupération politique de la manifestation des étudiants au regard des textes qui régissent les cités et qui interdissent les manifestations et les affiches à caractère politique .

Par Salifou OUEDRAOGO (Stagiaire)

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