Adama KINDO, parrain de la conférence provinciale
« Aucun pays ne peut se développer dans l'anarchie »

Barké Sylvestre IMA, Haut-commissaire de la province du Soum
« Cette conférence est la bienvenue. Les gens ont toujours besoin de s'exprimer et je crois que c'est un cadre idéal.
On ne pouvait pas rêver mieux surtout que le thème est vraiment d'actualité.
Les jeunes, les femmes, les vieux ont pris la parole devant des autorités. Ça va apporter un peu plus dans le dialogue et la cohésion sociale."

Ramata ZEBA/SALOU
« C'est un sujet qui est d'actualité et qui interpelle beaucoup de personnes.
En tant que mère de famille, je me dois de transmettre des valeurs du civisme à mes enfants et à tous les autres enfants qui m'entourent.
Pour que la nation toute entière se développe, il faut une cohésion sociale. »

Adama DICKO,communicateur
« La conférence nous a apporté beaucoup d'éclairage sur la société actuelle et sur la responsabilité individuelle et collective dans les problèmes qui se posent aujourd'hui au Burkina. L'important est de voir ce que l'on peut faire au niveau de l'éducation, de la famille. Chacun doit jouer son rôle. L'école ne peut pas tout apprendre à l'individu. La famille non plus.
II y a des choses que l'on apprend à l'école, dans la famille et dans la société. C'est tout cela combiné qui fait du citoyen, un citoyen responsable.
Pour moi l'incivisme est dû à un problème de communication. Si j'apprends que mon pays a reçu tant de milliards et dans ma commune ou mon école je n'ai pas le minimum ça crée une révolte. Le temps de l'administration de force à l'époque coloniale est révolu. »

Souleymane TAMBOURA / Elève
« La conférence m'a permis de comprendre l'importance de la cohésion sociale et de savoir d'où vient l'incivisme.
J'ai compris qu'il nous faut une paix à travers le civisme et la cohésion sociale pour un meilleur développement au Burkina »

Propos recueillis par : Harouna MARE