L'incendie qui a ravagé le premier étage et le rez-de-chaussée de l'immeuble de la compagnie de voyage Bruxelles Airlines, a débuté aux environs de 9h. A notre arrivée sur les lieux, il régnait un remue-ménage indescriptible au sein de l'immeuble à 3 étages. Pendant que d’aucuns s'empressaient de faire sortir les documents qui avaient été mouillés par les extincteurs des sapeurs-pompiers dépêchés urgemment sur les lieux de l'incendie, la plupart des employés étaient toujours sous le choc. Approchant une des employés pour lui demander ce qui s'était passé exactement, elle nous répondit qu'elle n'en avait aucune idée, que tout le monde avait été surpris du feu et qu'elle ne pouvait en dire plus. «Il faut vous approcher de la dame en noir-blanc, elle est plus habilitée à répondre à vos questions, mais cela m'étonnera qu'elle le fasse maintenant, car elle est toujours sous le choc, sur les nerfs actuellement, mais vous pouvez toujours essayer», laisse-t-elle entendre, avant de s'éclipser. Nous approchant de celle qui nous avait été indiquée, on se rendit compte que ses nerfs étaient vraiment à fleur de peau, car elle était en communication, et cela se ressentait par sa manière de répondre à son interlocuteur. Après sa communication, un peu tumultueuse, elle nous fit savoir qu'elle n'avait rien à dire, qu'il fallait attendre que la directrice de la compagnie qui est actuellement, en Côte d’Ivoire, revienne, aux environs de 14 heures, et là, elle pourra leur permettre de dire ce qui s'est réellement passé, et faire un bilan de ce qui a brûlé. Ayant voulu entrer à l'intérieur de l'immeuble pour prendre des photos, je me suis vu refuser l'accès des locaux par les forces de l'ordre, car ils doivent, selon eux, sécuriser les lieux. Malheureusement, à l'heure indiquée, nous sommes retournée sur les lieux, mais il n'y avait plus personne, tout était fermé et encerclé, avec une banderole de sécurité.
Larissa KABORE