Commune de Bobo : « Ramassez les sachets plastiques, y a l’argent dedans »

| 11.07.2014
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Commune de Bobo : « Ramassez les sachets plastiques, y a l’argent dedans »
© DR / Autre Presse
Commune de Bobo : « Ramassez les sachets plastiques, y a l’argent dedans »
Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Salifou Ouédraogo était ce jeudi 10 juillet chez le maire de la commune de Bobo-Dioulasso. Pour parler de sachets plastiques.

Après le vote de la loi interdisant la fabrication, l'importation, la commercialisation et la distribution des sachets plastiques au Burkina Faso le 20 mai dernier, le ministère de l'Environnement et du Développement durable a trois mois pour la mettre en vigueur. Depuis, Salifou Ouédraogo ne chôme pas. C'est dans cette dynamique qu'il est venu à Bobo_Dioulasso rencontrer le maire de la commune. Le moins que l'on puisse retenir, selon le ministre, c'est qu'il y a l'argent dans les sachets plastiques. Et les premiers seront ceux qui en tireront le maximum de bénéfice. Car en effet, le kilogramme de sachets plastiques ramassés sera racheté 200 F CFA au maximum en fonction de la qualité des sachets. Des broyeurs seront installés dans les régions. Les produits devront acheminés à Ouagadougou pour faire des granulés, utilisables dans la confection de pavés, de tuiles et de poubelles. Si sur place, des opérateurs exercent déjà dans le domaine, ils seront appuyés pour la transformation. De même, si de nouveaux acteurs veulent entrer dans le domaine, ils seront soutenus. Au niveau de Bobo, le maire a rassuré le ministre qu'un espace de deux hectares a été identifié pour stocker les sachets et abriter éventuellement les installations, une listes d'associations (entre 40 à 50 dont 30 déjà dans le domaine) a été dressée. Il ne reste plus qu'à mettre en place le comité régional, qui sera conduit par le gouvernorat pour que le processus soit enclenché. D'ores et déjà, tous ceux qui sont intéressés par le ramassage des sachets peuvent le faire et faire appel dès que les quantités sont importantes pour qu'on les rachète. Payables immédiatement, puisque le gouvernement a décaissé de l'argent pour tout le processus qui durera trois ans.

Séri Aymard BOGNINI

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