Ces travailleurs mécontents ont dans leur collimateur, le nouveau directeur de ce service, Mamadou Bagagna qui serait à la base de leur situation. «Nous sommes là, depuis le temps du maire Alfred Sanou, nous n’avons jamais vécu cette situation. Depuis que nous avons commencé à travailler avec M. Bagagna en janvier 2014, et jusque-là, nous n’avons pas notre salaire», a déclaré, Dibi Millogo. C’est donc pour exiger le paiement de ces mois d’impayés que les contractuels (gardiens de cimetière et des services municipaux) sont allés se faire entendre à la mairie de Bobo.
Le maire Salia Sanou a prêté une oreille attentive aux revendications de ses travailleurs, en les conviant, séance tenante, a un huis clos pour des échanges. Ce mouvement d’humeur a été payant, car certains grévistes témoignent avoir contacté le maire, avant la manifestation.
Celui-ci aurait rassuré de ce que «l’affaire sera réglée». En plus, les contractuels ont affirmé que cette revendication a déjà valu des licenciements à 3 des leurs. Ils ont aussi demandé le respect strict des dispositions pour le bon fonctionnement des services et l’instauration d’un climat sain de travail.
Ousmane TRAORE
Aujourd'hui au Faso