Commission de réconciliation nationale : « L’heure n’est pas encore au bilan » selon son président

| 10.06.2015
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Commission de réconciliation nationale : « L’heure n’est pas encore au bilan » selon son président
© DR / Autre Presse
Commission de réconciliation nationale : « L’heure n’est pas encore au bilan » selon son président
La Commission de réconciliation nationale est toujours à pied d'œuvre. Ils ont reçu le lundi 8 juin dernier, la visite du Premier ministre Yacouba Isaac Zida qui est allé leur réaffirmer le soutien du gouvernement et s'enquérir des difficultés que ses membres rencontrent.


Réunis en séance plénière le lundi 8 juin au Conseil économique et social, les membres de la Commission de réconciliation nationale se sont réjouis de la visite du Premier ministre Yacouba Isaac Zida. Ils ont profité de cette occasion pour exposer au chef du gouvernement leur méthode de travail qui se veut être consultative. Selon Monseigneur Paul OUEDRAOGO, président de la Commission de réconciliation nationale, « ce n'est pas un travail de laboratoire qu'ils font. Il a estimé que la Commission doit être à l'écoute du plus grand nombre de Burkinabè. Ce qui a été fait, et ce grâce à l'aide des gouverneurs des régions qui leur ont désigné des points focaux », a-t-il indiqué.

L'accent mis sur les sous-commissions

Pour l'instant, même si un bilan exécutif ne peut être dressé, les travaux avancent normalement. Puisqu'au cours de cette séance plénière qui a été marquée par la visite de courtoisie du Premier ministre, les sous-commissions vont élaborer leurs recommandations. Et elles seront examinées de près par l'ensemble des membres.

Pour sa part, le chef du gouvernement, Yacouba Isaac Zida a indiqué que c'est une lourde tâche qui a été confiée à cette commission et qu'elle occupe une place de premier ordre dans la transition en cours au Burkina. Sans paraître au plus pressé, il a estimé qu'il est important que les conclusions des travaux de cette commission soient en phase avec le délai accordé à la transition.

Voilà un peu plus de deux mois que la Commission de réconciliation nationale travaille d'arrache pied pour rétablir la cohésion sociale entre les fils et filles du pays des hommes intègres. La cohésion sociale qui s'est beaucoup altérée depuis les événements des 30 et 31 octobre 2014. C'est dire que cette commission aura fort à faire pour réconcilier les cœurs. Cela passera sans doute par la justice et la vérité pour tous les Burkinabè touchés directement ou indirectement lors de l'insurrection populaire.

Moussa SAREBA

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