Ces filles de trente à quarante ans, réduites en femelles de passe, distributeurs automatiques de bassesses lubriques. Parfois à vingt-cinq ans, elles ont l'allure d'un pachyderme de cent ans, sans épiderme, froissées par l'usure de la luxure. Elles ont tout gagné et perdu à la fois, les rares velléités de sérieux courtisan et finissent toujours par un ouragan au maquis le ''Pélican'' entre le cocu et un recru de passe. Quelle poisse ! Et comme ça passe ou ça casse, le pauvre s'efface après tant de liasses jetées entre les joints de culasse de la poufiasse de race des paillasses de crasse.
Tel est le portrait-robot de ces belles-sœurs périmées et encombrant, sans copain ni mari, calées sur un cric au garage familial ; rongées par la rouille et réduites en ratatouille, ces fripouilles se délectent en chantant pouilles à la bonne et digne dame de foyer. Après avoir joué au succube, elles titubent en panne de pub, sur les tubes rayés d'un passé raillé et il n'y a vraiment pas de quoi ''s'enjailler''.
Hier, les sœurs de mon voisin ont copieusement battu "leur femme entre griffe" en la marquant de coups de griffes. Pour une histoire de télénovelas, les assaillantes ont pris le contrôle de la télécommande et privé la loyaliste de son journal télévisé. La femme de mon voisin a toujours des pépins avec les mutins mesquins de son destin. Chaque matin, le baratin est spécial, le poulailler reprend du service, le chef de famille est traité de guenille par ses propres sœurs.Il est traité de maudit qui abandonne sa mère pour choyer sa femme. Voilà pourquoi, elles ont versé de l'acide sur les habits étalés de la femme placide du frère insipide. Elles guetteront ses moindres faux pour mieux la mettre au pas ; elles bouderont ses repas. Même ses enfants sont traités de frelatés infidèlement inoculés, de bambins douteusement fabriqués hors des frontières de l'arène conjugale.
Je suis tombé des nues en voyant une belle-sœur saugrenue, danser nue autour d'une calebasse de potion magique, en psalmodiant en mode slam, autour d'une flamme, le prénom de leur ''femme infâme''. Je me souviens encore de cette sœur qui a versé de l'eau chaude sur sa belle-sœur en plein somme. Ce jour-là, j'ai perdu le sommeil et je ne dors plus à chaque fois que j'y pense.
Toi, la sœur qui déteste ta belle-sœur pour une raison ou pour une autre, sache que tu n'es pas obligée de l'aimer ou de l'accepter. Mais respecte-la dans la différence, malgré vos divergences.
Toi, le mari qui vit avec ta femme dans la cour de tes parents, si ta famille déteste ta femme, cherche la raison en toi, en ta femme et en ta famille, dis la vérité à qui de droit. Mais si ta femme est la proie d'une animosité sempiternelle, personnelle ou familiale, fais le bon choix : divorce d'avec elle en paix pour son bien ou quitte le merdier familial.
Entre nous, ne vivez jamais avec votre femme dans votre famille même si vous aimez votre famille, même si votre famille aime votre femme. Surtout si votre famille compte au moins une mère ou une sœur. La femme, c'est le mal de la femme !
Clément Zongo
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