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Centre culturel des armées : Donner plus de visibilité au patrimoine de « la Grande muette »

| 17.01.2014
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Centre culturel des armées : Donner plus de visibilité au patrimoine de « la Grande muette »
© DR / Autre Presse
Centre culturel des armées : Donner plus de visibilité au patrimoine de « la Grande muette »
Le conseil scientifique et technique du centre culturel des Armées s'est réuni le jeudi 16 janvier 2014 à Ouagadougou au cours d'une assemblée générale. Les membres de l'instance ont fait le bilan des activités de l'année écoulée et proposé des stratégies pour plus de visibilité du musée de l'Armée.

Dans le cadre des travaux de promotion des activités du centre culturel des Armées, le conseil scientifique et technique s'est réuni le jeudi 16 janvier 2014 en assemblée générale en présence du chef d'état-major général adjoint des Armées, le général Pingrenoma Zagré. Au cours de cette journée, les membres du conseil ont présenté le bilan des activités menées au cours de l'année 2013 et se sont penchés sur les stratégies à entreprendre pour rendre le musée des Armées plus visible au sein de la population burkinabè et même à l'extérieur du Burkina Faso. En termes de résultats, le directeur du centre culturel des Armées, le lieutenant-colonel Rémi Couboura, a d'abord confié « qu'ils sont jugés satisfaisants » avant d'indiquer que de nombreuses actions comme l'acquisition d'une bibliothèque, l'élaboration et la mise en œuvre du programme d'activités, des rencontres de travail avec les acteurs de la culture du Burkina Faso, mais aussi avec l'attaché de la défense française, la collecte de plus de 900 objets et la visite du musée par 141 personnes, ont été effectuées. En outre, il a aussi mentionné la participation de son centre à des manifestations comme la Journée internationale des musées tenue à Diapaga et le festival ciné droit-libre. Nonobstant les acquis engrangés, le lieutenant-colonel Rémi Couboura a relevé quelques difficultés que son institution rencontre. Il s'agit notamment du manque de moyens financiers, l'insuffisance de personnel qualifié et le problème de collection des objets pour alimenter le musée. « Nous avons convoqué le conseil pour qu'ensemble nous puissions réfléchir sur l'avenir du musée de l'Armée, faire des propositions pour améliorer sa visibilité », a laissé entendre la présidente du conseil scientifique et technique par ailleurs directrice générale du Musée national, Alimata Sawadogo. A l'entendre, l'accent va être mis, au cours des travaux, sur les stratégies de communication afin d'encourager les Burkinabè en général et la jeunesse en particulier, à découvrir le musée des Armées. Pour Alimata Sawadogo, le centre permet de sauvegarder le patrimoine militaire et l'histoire des Forces armées nationales. Elle a fait savoir que le conseil a, en projet, la mise en place d'une exposition sur les guerres en Afrique, chose qui selon elle, va permettre à la jeunesse de tirer des leçons des conséquences néfastes d'un conflit. Créé en 1999, le fonctionnement effectif du centre culturel des Armées est intervenu en 2003. A écouter son premier responsable, de grosses infrastructures comme le centre des loisirs et la salle d'exposition sont en train de voir le jour.

Joseph HARO

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