«Si le travail abattu par l’ASCE-LC est dans l’ensemble appréciable, il faut dénoncer la présence de celui qui est à la tête de la structure», a déclaré le président du CPPU, Abdallah Bafa Azize Ouattara, face aux journalistes.
Selon M. Ouattara, le premier responsable de l’Autorité, à savoir le contrôleur général, Luc Marius Ibriga «n’est plus ni moins qu’un affidé (un partisan, ndlr) de la Transition».
Et d’argumenter que des voix commencent même à se lever pour critiquer «son contrôle jugé de partisan», ajoutant que Luc Marius Ibriga n’est pas neutre.
En guise d’illustration, le président du CPPU a évoqué l’affaire CSC (Conseil supérieur de la communication dont la présidente et le comptable ont été accusés de malversations financières par l’ASCE-LC).
«Au-delà, si c’est pour faire des rapports à l’emporte-pièce chaque année, utiliser l’argent du contribuable pour mener des audits et acheter le papier sans résultats notables, mieux vaut purement et simplement supprimer cette structure», a fustigé Abdallah Bafa Azize Ouattara.
L’animateur principal de la conférence de presse, dans sa lecture de la situation nationale, n’a pas été tendre ni avec l’opposition politique, encore moins avec les autorités actuelles du Burkina Faso.
«L’heure est grave au Burkina Faso. Les autorités politiques ont vraisemblablement perdu le Nord de par leur laxisme et manque de volonté», a-t-il fait remarquer, avant de souligner que «les institutions de la république sont dans une déliquescence telle qu’il apparait nécessaire de les réformer si on veut avoir une nation démocratiquement forte et économiquement prospère».
Pour le CPPU, les dirigeants actuels du Burkina Faso ont prouvé «leur incapacité à répondre aux aspirations profonde du peuple», préconisant qu’ils soient sanctionnés aux urnes lors des échéances électorales à venir.
De l’avis de M. Ouattara, l’opposition politique est «inexistante ou complice des forfaitures ». C’est à juste titre qu’il demande aux forces vives de la Nation de prendre leurs responsabilités vis-à-vis de ces autorités «afin que cessent ces tripatouillages orchestrés pour des intérêts personnels».
A entendre son président, le Collectif pour un peuple uni (CPPU) est une OSC crédible qui en plus des critiques, fait des propositions à chacune de ses sorties.
Agence d’information du Burkina
ak/ata