Selon le rapport publié à l'occasion de la commémoration du «Mois de la famille et de l'enfant 2015», toujours en cours, parmi les femmes de 15-19 ans, 23,5% sont déjà mariéesou vivent en union libre dont 30,9% en milieu rural contre 9,5% en milieu urbain.
Selon les auteurs du document, des violences persistantes telles que les mariages précoces, les mutilations génitales féminines (MGF), l'exclusion des personnes âgées, sont des situations peu reluisante auxquelles les familles sont exposées.
Au Burkina Faso, l'Enquête démographique et de santé (EDS-IV) réalisée en 2010, sur les séquelles des mutilations génitales féminines (principalement l'excision, ndlr), fait ressortir un taux de prévalence de 76% chez les femmes et les filles âgées de 15 à 49 ans et de 13,3% chez les filles de moins de 15 ans.
«Face à ce constat, il est plus que nécessaire d'investir en synergie d'action avec tous les acteurs, de renforcer les services sociaux de proximité, d'assurer une meilleure coordination des interventions pour une gestion efficiente des ressources», a plaidé le ministère en charge de l'Action sociale.
L'objectif visé par le «Mois de la famille et de l'enfant 2015», débuté le 16 juin dernier, est d'offrir selon les autorités en charge de l'Action sociale, une occasion aux différents acteurs de la promotion de la famille et de l'enfant et d'inciter des actions en synergie, afin d'insuffler une dynamique dans la résolution des problèmes de la famille.
Pour cette année, le thème central est: «Promouvoir l'intégration et la solidarité entre les générations pour accélérer l'élimination des mariages des enfants et des mutilations génitales féminines», en vue de prendre en compte la situation actuelle des familles et des enfants au Burkina Faso, précise le rapport.
Agence de l'Information du Burkina
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