«Les premières réponses que le gouvernement nous a transmises le 10 août dernier (...) nous ont déçus surtout que certains constituent un recul», a déploré le président du mois du mouvement syndical, Bassolma Bazié.

M. Bazié qui s’exprimait mardi à l’issue d’une rencontre de son mouvement avec le chef du gouvernement Yacouba Isaac Zida, a assuré que «les syndicats ont pris en compte la situation difficile du pays», en suspendant «deux mots d’ordre de grève pour permettre à la Transition de s’installer».

Le Burkina Faso est dirigé depuis mi-novembre 2014 par un pouvoir de Transition, à la suite d’une insurrection populaire qui a balayé le régime du président Blaise Compaoré. Des élections couplées présidentielle et législatives sont prévues le 11 octobre prochain pour rétablir l’ordre constitutionnel normal.

Bassolma Bazié a rappelé que les syndicats ont transmis au gouvernement le 1er mai 2015, une plate-forme dont l’essentiel se consacre à des «relectures de textes, la lutte contre l’impunité, la vie chère et l’éducation».

Le mouvement syndical a réaffirmé sa détermination «pleine et entière» dans la défense «ferme» des intérêts du peuple burkinabè.

«Soyez rassurés, l’amélioration des conditions de vie (...) de nos populations est au cœur de nos préoccupations» a dit le Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac Zida.

Selon M. Zida, la présente rencontre s’ouvre dans un contexte particulier où le gouvernement de Transition «fait face à de grands défis à relever dans le court terme, avec peu de moyens»

«Je demeure convaincu que lorsque nous serons parvenus à des réponses consensuelles (...), celles-ci auront une meilleure chance de succès», a rassuré M. Zida.

Les concertations gouvernement-syndicats ont été instituées il y a huit ans sur initiative du gouvernement.

Agence d’information du Burkina
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