«40 000 ménages seront concernés soit 316 000 bénéficiaires si l'on considère qu'au Burkina Faso, chaque ménage peut compter à peu près huit personnes» a indiqué vendredi le ministre en charge de l'Action sociale au cours d'un point de presse.
«Chacun des ménages recevra la somme de 10000 francs CFA par mois, pendant trois ans; soit 30000 francs CFA par trimestreafin de mener à bien des activités qu'ils auront la charge de définir eux-mêmes», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, pour les ménages de plus de cinq membres cette somme sera revue à la hausse, soit 12000 francs CFA par mois.
Les critères d'éligibilité des différents bénéficiaires, selon le ministre, restent à définir, mais ils tiendront compte du niveau de pauvreté des ménages.
Les régions retenues pour ce projet pilote sont le Nord (Ouahigouya, chef lieu), le Centre-Est (Tenkodogo, chef lieu)et l'Est (Fada N'Gourma, chef lieu). Des régions qui, à entendre le ministre, abritent des ménages où les niveaux de pauvreté et de malnutrition infantiles sont les plus élevés.
Toujours selon M. Zoubga, le mode de transfert des fonds au profit des bénéficiaires se fera par Cash transfert c'est-à-dire que «les bénéficiaires recevront directement ces fonds en argent liquide».
D'un coût global de 25 milliards de francs CFA, ce nouveau projet financé par la Banque mondiale est prévu pour démarrer début juillet 2015 et vise l'amélioration des conditions de vie des plus démunis en milieu rural.
Il n'est pas la première du genre à être initié par la Banque mondiale. Des pays comme le Niger, le Cameroun et le Sénégal ont déjà bénéficié de tel appui financier de l'institution, a rappelé le ministre.
MZ/ONO/TAA