L’initiative est de l’association «Mémoire & Conscience», mouvement citoyen créé pour perpétuer la mémoire des luttes du peuple burkinabè pour la liberté et la démocratie.
Cette association a, au cours d’une conférence de presse, jeudi à Ouagadougou, lancé le concours d’appel à idées, première étape dans le projet de réalisation d’un complexe parlementaire intégré Monument du Souvenir-Musée de l’insurrection.
Ainsi, les initiateurs dont le contrôleur général d’Etat Luc Marius Ibriga, entendent recueillir, du 1er au 31 décembre 2016, la contribution des Burkinabè, tant de l’intérieur que de l’extérieur.
Les éventuels participants devront transcrire leurs idées dans un style narratif non illustré (sans croquis, ni schéma, ni dessin, etc.) et respecter le canevas imposé (police Arial, taille 12, interligne 1,5) en deux pages maximum.
Les propositions doivent parvenir au comité de sélection au plus tard le 31 décembre 2016 par voie électronique à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou déposées au Centre national de presse Norbert Zongo, sis à Ouagadougou.
Les animateurs de la conférence de presse ont expliqué que les propositions vont servir de trame à l’élaboration des termes de référence pour un concours réservé aux professionnels (architectes, urbanistes, ingénieurs, etc.).
Les détails relatifs aux conditions de participation et le règlement intérieur sont désormais disponibles sur le site web de l’association : http://www.mc.bf.
Elles peuvent également être obtenues via l’adresse e-mail ci-dessus ou retirées à la permanence sise au Centre national de presse Norbert Zongo.
Selon ses géniteurs, «Mémoire & Conscience» a pour objectif principal de «transformer le siège du parlement assiégé, grâce à un financement alliant une quête populaire à la mobilisation des ressources publiques, en un musée vivant, conservatoire de la mémoire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et des différentes luttes du peuple burkinabè pour la liberté et la démocratie».
Trois étapes sous-tendent le projet dont la première a été la conférence de presse consacrant le lancement du concours d’appel à idées.
La 2e phase va consister au lancement d’un concours international d’architecture pour la conception du complexe, alors que la troisième étape sera consacrée à une mobilisation financière populaire par des contributions volontaires des citoyens et des amis du Burkina pour la construction du complexe intégré.
Une fois réalisé, cet espace, indique-t-on, ne sera pas forcement géré par l’association mais plutôt par la Mairie de Ouagadougou ou par le gouvernement burkinabè.
Rappelons qu’une trentaine de personnes ont été tuées et près de 600 blessées lors des journées insurrectionnelles des 30 et 31 octobre 2014, ayant chassé le président Blaise Compaoré au bout de 27 ans.
Une quinzaine d'autres ont été tuées en septembre 2015, pendant la résistance populaire contre la tentative de prise de pouvoir, fomentée par des officiers proches de M. Compaoré.
ak/taa
Agence d’information du Burkina