Réunis pour 72 heures, les 58 participants devront « contribuer à la définition d'outils d'opérationnalisation qui prennent davantage en compte la spécificité des questions liées aux archives au Burkina Faso », a déclaré le Directeur général du Centre national des archives Pr Hamidou Diallo.

Le présent atelier constitue « une étape décisive »,a-t-il ajouté, dans l'atteinte de l'objectif d'une sauvegarde dans les meilleures conditions du patrimoine archivistique.

M. Diallo a plaidé pour la mobilisation de ressources financières conséquentes et la réalisation de dépôts archivistiques dans les régions.

« L'historien que je suis, se sent concerné par tout acte qui porte sur l'organisation adéquate des archives, matière pour l'écriture de l'histoire », a affirmé le président du Conseil national des archives Poussi Sawadogo, secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres.

Pour lui, « l'émergence du Burkina Faso passe également par une bonne conservation et une mise à disposition dans des conditions idoines, des archives pour l'exploitation de l'administration et du monde de la recherche ».

L'élaboration du plan d'action de la politique nationale sur les archives s'appui sur le projet « Un bon archivage pour une bonne gouvernance », entrepris depuis 2010 par le Burkina Faso en collaboration avec le Conseil international des archives et l'Association des archivistes français.

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