La LCB/Kadiogo s'insurge surtout contre certaines pratiques jugées anormales des compagnies de téléphonie mobile à l'endroit de leurs clients.
Pour ce faire, elle a formulé des revendications et recommandé notamment aux compagnies de proposer des ''contrats clairs'' aux consommateurs burkinabè.
La structure de défense des droits des consommateurs demande aux compagnies de téléphonie de ''permettre au consommateur d'en avoir pour son argent'', en offrant des services de qualité et en faisant des facturations ''justes et transparentes''.
En outre, la LCB/Kadiogo demande aux opérateurs de téléphonie mobile de protéger les données personnelles de leurs abonnés.
A ce sujet, elle en appelle à la responsabilité de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
Le bureau national de la Ligue des consommateurs du Burkina compte aller plus loin, en saisissant le Premier ministre, si la situation ne change pas.
La structure n'exclut pas de décréter une journée de boycott des télécommunications en guise de protestation.
Une plainte contre les réseaux de téléphonie mobile serait en cours d'élaboration.
Au Burkina Faso, trois opérateurs règnent sur le marché des téléphonies mobiles : Telmob, Airtel et Télécel.
ALK/cat/APA