Le contexte national est marqué par «une impunité persistante et une absence de signal pour combattre la corruption de manière adéquate», a indiqué mercredi lors d’un point de presse, le secrétaire exécutif du REN-LAC, Claude Wetta.

«En témoigne les nombreux scandales rendus publics dont l’affaire des tablettes remis aux députés et la publication des enquêtes parlementaires sur le foncier et le secteur minier et l’affaire Douanes-ONATEL-SA», s’est-il justifié.

M. Wetta s’exprimait lors du lancement de la 11e édition des journées nationales du refus de la corruption (JNRC), prévue du 1er au 9 décembre 2016, sous le thème, «la nécessité du contrôle populaire de la gestion de la chose publique».

«Nous pensons que la chose publique sera bien gérée lorsque la conscience de la population va s’élever et qu’elle va s’impliquer à faire en sorte, qu’en terme de contrôle, elle puisse contrôler cette gestion», a expliqué M .Wetta .

Il a indiqué que l’objectif des 11e JNRC «est d’aller plus loin et de préciser une vision de la bonne gestion de la chose publique ».

D’après lui, il y a évidemment des actions des structures étatiques, de la société civile qui peuvent concourir. Mais «le nœud du problème c’est qu’effectivement, que le peuple s’intéresse de plus en plus à la gestion de la chose publique», a-t-il poursuivi.

Le chronogramme des 11e JNRC comporte plusieurs activités de sensibilisation et de promotion des valeurs telle que l’intégrité, afin «de conscientiser les populations et interpeller les pouvoirs publics».

Au cours des deux semaines, des activités seront également menées au profit des scolaires et des conférences publiques, des projections suivies de débats et des théâtres-forums seront organisés.

Agence d’Information du Burkina
als-taa