« (...), nous espérons que les jours à venir, le gouvernement nous appelle à la discussion. Mais si ce n’est pas fait, l’autorité devra en tirer toutes les conséquences», a pesté le Secrétaire générale du SNEP/PD Bertin Toé.
Les revendications du syndicat se résument en la dotation de moyens conséquents aux circonscriptions d’éducation de base pour permettre aux encadreurs pédagogiques du premier degré d’exercer pleinement leurs missions, le classement des instituteurs pédagogiques en A1, des conseillers pédagogiques est les inspecteurs du premier degré en P. Il y a aussi la relecture consensuelle de l’organigramme du ministère en charge de l’enseignement de base et celle du plan de carrière des enseignants du primaire.
«L’élève instituteurs certifié qui a été recruté et formé à L’ENEP (Ecole de formation des enseignants du primaire), lorsqu’ il sort, il fait 21 ans pour espérer atteindre le grade d’inspecteur de l’enseignement de premier degré. Et lorsqu’on regarde à coté dans la même fonction publique certain corps finissent leur plan de carrière en 8 ou 10 ans», a justifié M. Toé ajoutant que c’est une injustice grave qu’on faite au corps enseignant du premier degré.
« Ce n’est pas le nombre qui doit justifier cela», a-t-il fustigé.
Le SNEP demande en outre de délivrer des diplômes aux encadreurs qui sortent de l’Ecole normale supérieure de Koudougou.
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Agence d'Information du Burkina