Le marché est animé par les acheteurs de Bittou, de Bané, de Tenkodogo, du Ghana et du Togo. Et c'est au moment où le marché se vidait de son monde que l'action s'est produite. Selon les sources de Kantigui, le retentissement soudain des coups interminables de fusil a fait rompre le marché de Dèma en une fraction de seconde. Informées, les forces de sécurité se sont déportées sur les lieux mais ont trouvé que les délinquants venus à moto avaient déjà pris la poudre d'escampette. Les délinquants ont pu s'emparer de sommes colossales d'argent et un homme a trouvé la mort pendant leur forfait. Kantigui déplore cet état de fait et invite les autorités compétentes à renforcer la sécurité dans cette zone commerciale. Par la même occasion, Kantigui interpelle vivement les commerçants à ne pas garder avec eux de fortes sommes d'argent, pour leur propre sécurité.
.....................................................................................................................................
Des agents d'une direction régionale indignés à Ouahigouya
Kantigui a ouï dire que des agents d'une direction régionale du Nord ne seraient plus en odeur de sainteté avec leur premier responsable. A ce qui se susurre, le Directeur régional (DR) en question agirait dans son service avec un excès de zèle, à telle enseigne que presque tous les agents sont dépités. Conséquences, les activités tourneraient au ralenti avec pour corollaire, la non-atteinte des résultats escomptés. Des griefs retenus contre lui, il y a la gestion opaque de certains dossiers et du carburant affecté au service pour le fonctionnement des véhicules et son mépris vis-à-vis des agents. Selon les sources de Kantigui, le DR évoquerait chaque fois le manque de carburant, obligeant parfois les agents à aller sur le terrain avec leurs engins et à leurs frais. Il se serait même fait calife à la place du calife, côté finances, au grand dam de celui qui en est la charge. Toute chose qui bloquerait le service à son absence puisque les clés des véhicules et autres bons de carburant seraient soigneusement gardés dans son bureau. Cette attitude de ce responsable d'être l'alpha et l'oméga du service provoquerait des grincements de dents au sein des agents qui auraient entrepris de ne pas trop se démener tant que celui-ci ne changera pas. Selon certaines indiscrétions, ceux qui n'ont pas froid aux yeux auraient attiré son attention sur ses agissements peu recommandables mais rien n'y fit. C'est pourquoi, lassés de subir ce qui s'apparenterait à un «diktat» de leur premier responsable, les agents projetteraient de se faire entendre à travers un sit-in, au cas où la situation resterait inchangée.
.....................................................................................................................................
Son rival harcèle sa femme et le convoque à la gendarmerie
Kantiguia eu vent d'une histoire de mœurs qui laisse plus d'un, perplexe, dans la cité de Naaba Kango. En effet, il lui est revenu qu'une enseignante, mariée de surcroît, était harcelée à longueur de journée par son collègue. Les agissements de ce dernier ont fini par alerter le mari de la femme qui, un jour, vécut «en live» une conversation téléphonique entre le harceleur et la harcelée. Séance tenante, le mari se saisit du portable de son épouse et somme l'intrépide à l'autre bout du fil de s'éloigner au maximum de sa douce moitié. Mais c'est sans compter avec la détermination du collègue à concrétiser son rêve. Des stratagèmes, il n'en manque pas. Sachant que sa collègue va se déplacer hors de la ville dans le cadre des examens du Certificat d'études primaires (CEP), il lui envoie des SMS l'informant qu'ils pourraient accomplir librement leur acte loin du mari dérangeur lorsqu'ils vont se retrouver dans leur centre d'examen. Selon ce qui a été rapporté à Kantigui, dans les SMS envoyés à la femme, le mari a même été injurié. Chose que l'enseignante n'a pas digéré en faisant lire tout simplement les SMS à son époux. Mais avant même que ce dernier ne finisse de ruminer sa colère, une convocation des pandores lui tombe dessus comme un coup de massue. A la gendarmerie, il s'entendra dire que quelqu'un a déposé une plainte contre lui pour l'avoir menacé de mort. Il reconnaîtra par la suite l'auteur de cette plainte qui n'est personne d'autre que son rival. Ayant pris le soin de conserver les SMS de celui-ci, il se résolut à les montrer aux pandores qui désapprouvent le comportement de l'indélicat. Mais, à en croire la source de Kantigui, le mari de la femme ne s'en revient toujours pas du fait d'avoir été doublement victime d'une telle situation.
.....................................................................................................................................
Commune rurale de Niégo : bisbilles autour de l'élection du maire
Il est parvenu à Kantigui que l'interprétation des textes du code général des collectivités territoriales pose des problèmes et menace la paix sociale dans la commune rurale de Niégo, située dans la province du Ioba.
De source digne de foi, le 2e adjoint au maire de la commune et le préfet de Niégo sont à couteaux tirés à propos de l'interprétation des articles 182 et 181 du code général des collectivités territoriales qui consacrent le remplacement d'un maire démissionnaire. Selon les sources de Kantigui, le maire élu de la commune de Niégo, à l'issue des élections couplées aurait démissionné pour des raisons dites «personnelles». Et la procédure à suivre devrait permettre à l'un des adjoints au maire, d'assurer l'intérim en attendant l'élection d'un nouveau bourgmestre au sein du conseil municipal. Selon ce qui a été dit à Kantigui, les dispositions du code général des collectivités territoriales auraient été violées par le préfet de la commune et l'affaire a été portée devant les juridictions à Diébougou. Kantigui espère qu'une issue heureuse sera trouvée à ce différend qui pourrait nuire au bon fonctionnement du conseil municipal
.....................................................................................................................................
L'école de Largué sur le point de s'écrouler
De passage dans la commune de Bittou, Kantigui qui est soucieux de l'éducation des enfants du «pays des Hommes intègres» a fait un tour à l'école de Largué, située à dix-sept kilomètres de Bittou pour encourager les écoliers de ladite école. Mais grande fut sa surprise de constater que le complexe scolaire construit en fin 2013 à hauteur de 30 165 752 CFA TTC est sur le point de s'écrouler. Briques fendues, des trous dans toutes les salles de classe, charpente du bâtiment défectueuse, la sape de la terrasse carrément enlevée, tel est l'état de cette infrastructure scolaire. Selon les sources de Kantigui, cette situation résulte du retard accusé par l'entrepreneur, sur le délai d'exécution des travaux (délai dépassé de plus de deux cents jours) qui a bâclé les travaux de cette école. Interpellé à maintes reprises pendant la phase de la construction sur la mauvaise qualité des matériaux de construction, l'entrepreneur est resté sourd aux reproches. Kantigui invite les autorités compétentes à prendre les mesures idoines pour éviter d'anéantir les efforts de développement.
.....................................................................................................................................
CEP 2014 : les diplômes déjà disponibles
Il est revenu à Kantigui que les examens scolaires à peine terminés, le MENA a tout mis en œuvre pour que les impétrants entrent en possession de leur diplôme. Cette diligence, saluée par les parents d'élèves qui peuvent tout de suite brandir le trophée de leurs mômes, permettra de faciliter la tâche des bureaux des examens et concours des circonscriptions d'éducation de base qui, jadis, faisaient un double travail de remplissage d'abord des attestations de réussite, et puis du diplôme, une année plus tard. Kantigui salue également cette mesure, mais émet des réserves quant au contrôle de vérification qui devrait être fait au niveau régional et national à travers des secrétariats mis en place à cet effet à partir de ce mois de juillet. Qu'adviendra-t-il si le contrôle décelait une admission par erreur, comme il en arrive souvent ? Kantigui estime que la marge d'une année avec une attestation, n'est pas de trop car elle permettra au ministère d'être dans la logique du «sous réserve d'un contrôle approfondi».
Kantigui