BRAKINA : les agents demandent la signature de leur convention collective

| 28.06.2016
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Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
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Les agents de la Brasserie du Burkina (BRAKINA) étaient en négociation ce lundi 27 juin avec la Direction générale du travail (DGT), avec pour objectif l’élaboration et la signature de la convention collective des agents de la société...


Le Secrétaire général du Syndicat des travailleurs des brasseries, section Ouagadougou,Kambou Ollo Marc, explique que c’est une suite de une crise que la BRAKINA a connu en 2015, à l’issue de laquelle ils se sont accordés avec la BRAKINA-SODIBO par devant une représentation de la Direction générale du travail (DGT)pour l’élaboration d’un outil de gestion humaine, précisément une convention d’établissement BRAKINA-SODIBO (puisque que cela relève du ressort de la DGT). Il explique que « la direction devrait nous remettre le projet de convention et proposer un calendrier de négociation le 11 fevrier 2015. La direction nous a remis le projet de convention et un calendrier de négociation en novembre. Les négociations devraient donc démarrer le 11 janvier 2016.Par la suite, tout cela a été annulé, à notre grande surprise, la DGT adresse une lettre à notre direction pour signifier qu’au regard des textes du Code du travail, la BRAKINA ne peut pas faire une convention d’établissement. Nous avons demandé un rendez-vous avec la DGT pour mieux comprendre, elle a tergiversé et a maintenu sa décision.C’est pourquoi nous sommes là à nouveau, pour négocier », précise-t-il.

Il n’ya pas que les travailleurs qui doivent respecter les textes...

Kambou Ollo Marc déplore l’attitude de la DGT à ce niveau et pense qu’elle devrait veiller au respect des réglementations, au lieu de conduire les partenaires vers un conflit. Il espère par ailleurs, qu’à l’issue de cette nouvelle rencontre, la situation de travail des agents de la BRAKINA sera régularisée.« Je pense qu’on s’est compris et que cette fois, ce sera pour de vrai, on va élaborer la convention et que d’ici mardi, ils vont nous adresser un courrier fixant le planning des négociations. Autrement, on n’aura pas d’autre choix que de prendre nos responsabilités, car il n’ya pas que les travailleurs qui doivent respecter les textes. L’institution où sort les textes doit donner d’abord l’exemple », estime Kambou Ollo Marc. Il souligne en outre qu’avoir un tel document les mettrait à l’abri de ce qu’ils ont connu en 2015.

Emilienne Kaboré

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