Boissons sucrées : du poison dans nos gobelets

| 20.02.2015
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Boissons sucrées : du poison dans nos gobelets
© DR / Autre Presse
Boissons sucrées : du poison dans nos gobelets
La Police nationale a mis la main sur un important lot de produits périmés, dans la nuit du 19 au 20 févier dernier. Des équipes de journalistes et de policiers se sont déplacées sur les lieux de stockage de ces produits-là, essentiellement composés de boissons.



La Police nationale a mis la main sur un important stock de boissons périmées à Gampèla, sur la route de Fada N'Gourma. L'entrepôt appartiendrait à une grande société privée burkinabè bien connue de tous. Cette société importerait les produits de la Tunisie pour le Burkina Faso.

Arrivés à destination, les produits sont stockés dans de grands magasins pour ensuite subir un travail de falsification sur les étiquettes informant la date de péremption. Deux magasins, dont un à Gampèla et un autre à Cissin (Ouagadougou), servent de lieu de stock et de falsification. De témoignages concordants, ces produits sont liquidés pour la consommation et au moins un camion plein sort du magasin par jour.
Dans la journée du 20 février, les investigations des policiers continuaient toujours, comme nous avons pu le constater, à Cissin. Sur les lieux, le magasin contenant les produits périmés était condamné. Les Eléments de l'unité d'intervention polyvalente de la police nationale s'activaient à le faire ouvrir.

Après renseignement, la police a pu savoir que les clés du magasin, qui est par ailleurs resté toute une nuit inaccessible, seraient dans les mains d'une dame. Jointe au téléphone par un commissaire de police, celle-ci rapplique quelques temps après. Vérification d'identité, et la procédure continue...

Un échantillon de produits trouvés sur un camion laisse déjà comprendre qu'il s'agit des mêmes produits périmés qui sont stockés dans le magasin. Sur des étiquettes non encore falsifiées de boissons, on pouvait se rendre compte de la date de péremption qui est 2012.

Quand nous quittions les lieux, les investigations policières se poursuivaient.

Pingdiwindé Asizi OUERMI

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