Bobo-Dioulasso : Ville presque « morte » au lendemain du Ramadan

| 30.07.2014
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Bobo-Dioulasso : Ville presque « morte » au lendemain du Ramadan
© DR / Autre Presse
Bobo-Dioulasso : Ville presque « morte » au lendemain du Ramadan
«Beaucoup de commerces ne s'ouvrent pas le lendemain des fêtes. Et même ceux qui viennent au marché retournent à la maison dans l'après-midi», confiait un jeune commerçant qui s'apprêtait effectivement à rentrer chez lui aux environs de 12h20.
Au grand marché de Bobo-Dioulasso, la grande partie des commerces et autres magasins avaient les portes bien cadenassées. Aussi, contrairement aux autres jours où l'ensemble de toutes les portes d'entrées sont ouvertes, seules les quatre principales portes à savoir l'entrée Nord, Sud, Ouest et Est étaient ouvertes. Les motos parquées se comptaient sur les bouts des doigts. Le constat était le même aux alentours du marché où nombre de boutiques avaient également fermé. Au centre-ville, seuls quelques commerces à l'image des alimentations, des boutiques de pièces détachées, les stations d'essence (ce qui n'est pas un évènement), etc… étaient encore ouverts. Des kiosques, de même que des restaurants avaient eux aussi «puni» leurs clients. Que dire que des salons de coiffure, des ateliers de couture, des boutiques de prêt-à-porter etc…qui n'ont pas véritablement de raison d'ouvrir les portes le lendemain des fêtes? Eux qui ont dû veiller des nuits et des nuits pour satisfaire la clientèle? Même la circulation routière semblait fluide hier mardi, surtout dans la matinée. Un calme inhabituel dans une ville généralement joyeuse. Sans doute que les activités et les ventes ont été intenses au cours des derniers jours du Ramadan. Quoi de plus normal que de se reposer pour davantage affronter les péripéties du train-train quotidien.

Heureusement que dans l'après-midi, la ville s'est réveillée; la circulation a repris. Mais les boutiques elles sont restées fermées.

Bassératou KINDO

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