Bobo-Dioulasso: 4 magasins consumés par un incendie au grand marché

| 22.01.2016
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Bobo-Dioulasso: 4 magasins consumés par un incendie au grand marché
© DR / Autre Presse
Bobo-Dioulasso: 4 magasins consumés par un incendie au grand marché
4 magasins à l’entrée Nord du grand marché de Bobo-Dioulasso ont été consumés par un incendie le jeudi 21 janvier 2016 aux environs de 6h du matin.


Ce sont en gros quatre (04) magasins à l’entrée Nord du grand marché de la ville de Bobo-Dioulasso qui ont été réduits en cendres par un feu déclenché le jeudi 21 janvier 2016 aux environs de 6h du matin. Ce sont des vendeurs de ciment et de tôle, de produits phytosanitaires, de batteries et de produits alimentaires qui ont vu leurs commerces partir en fumé.
Sur les lieux, c’est la consternation et la tristesse qui se lisent sur les visages des victimes, de leurs amis et parents. Dans les débris des magasins, personne n’est disposé à donner des informations concernant l’origine de l’incendie. «Quand l’incendie est intervenu, aucun commerçant n’était encore au marché. Ne venez donc pas nous demander comment ça s’est passé» a sèchement lâché un commerçant qui, visiblement, est sous le choc.

Si bon nombre d’entre eux sont réticents pour s’exprimer, ce n’est pas le cas de ce propriétaire du magasin qui contenait le ciment et les tôles. Regard fixé vers l’horizon, les larmes presque sur les joues, il raconte ce qu’il dit savoir. Selon lui, c’est aux environs de 6h du matin qu’un propriétaire de magasin a été alerté par un vigile du marché l’annonçant un incendie dans son magasin. Immédiatement, celui–ci aurait fait appel aux soldats du feu. Arrivé sur les lieux, l’homme aurait constaté que les témoins avaient tenté vainement d’éteindre le feu. C’est finalement les sapeurs-pompiers qui, selon ses explications, ont eu raison de l’incendie.

Si d’aucuns parlent d’un éventuel court-circuit, la cause exacte de l’incendie n’est cependant pas élucidée. Maîtrisé par les soldats du feu, le feu a tout de même causé de nombreux dégâts dont la valeur n’est toujours pas évaluée. Les victimes, quant à elles, n’ont que leurs yeux pour pleurer.

Cheick Omar Traoré

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