« Beaucoup de maires vont regretter d’avoir accédé à cette fonction »

| 27.06.2016
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« Beaucoup de maires vont regretter d’avoir accédé à cette fonction »
© DR / Autre Presse
« Beaucoup de maires vont regretter d’avoir accédé à cette fonction »
Zéphirin chez Roch, qu’y a-t-il de si urgent ?


Le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré était chez le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. En plus du fait que celui-ci est le chef de l’Etat, il est le chef de file de la mouvance. Généralement, quand les deux se rencontrent, c’est qu’il y quelque chose de suffisamment grave. Autrement dit, l’avenir de la nation est menacé, les points de vue entre les deux (opposition et mouvance) sont très divergents sur des questions nationales. Pour l’instant, cela ne semble pas être le cas. Dans tous les cas, ce n’est pas ce que nous souhaitons. Peut-être Zéphirin en dira davantage puisqu’il a réservé la primeur à ses camarades de l’opposition.

« Beaucoup de maires vont regretter d’avoir accédé à cette fonction»

Ces propos sont de Boureima Ouédraogo, Médiateur de l’Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique, publiés par notre confrère en ligne, lefaso.net. Il n’a pas dit faux, car certains sont devenus maires sans savoir réellement ce qu’est le rôle d’un maire. En outre, certains pensent qu’il y a de l’argent à gagner dedans si bien qu’ils se sont précipités et ont même forcé pour se faire élire. C’est ainsi qu’il faut comprendre les violences qui ont eu lieu pendant l’élection des maires. Seulement, dans toute cette situation c’est la population et le développement à la base qui vont en pâtir.

Les magistrats réitèrent leur besoin d’indépendance

Le Syndicat burkinabè des magistrats (SBM) a tenu une assemblée générale ce samedi 25 juin 2016 à Bobo-Dioulasso. Une AG au cours de laquelle les magistrats ont, une fois de plus réitéré le besoin d’être indépendants. Et ce, à travers l’autonomie financière du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Mais ce n’est pas tout car les magistrats sont conscients que cette indépendance passe aussi par la moralisation de leur milieu et la nécessité d’appliquer à eux-mêmes la loi avant de l’imposer aux autres. « Nous souffrons énormément qu’il y ait le sentiment que nous ne sommes pas indépendants et que jusqu’à une époque, il y a eu des dispositions qui ont gêné l’expression de notre indépendance », a fait remarqué le Secrétaire général du SBM, Moriba Traoré. Nous y reviendrons.

Commission d’enquête parlementaire sur le foncier urbain

Une commission d’enquête parlementaire sur le foncier urbain au Burkina Faso a été mise en place et a commencé ses travaux il y a un peu plus de deux semaines.
Par résolution (N°018/2016/AN), l’Assemblée nationale, en sa séance du 12 avril 2016 mettait en place une Commission d’enquête parlementaire sur le foncier urbain au Burkina Faso. Cette commission a effectivement commencé ses travaux le 11 juin 2016 et est composée comme suit :

  • Boureima BARRY (Président)
  • Bala Alassane SAKANDE (Vice-Président)
  • Issa BARRY (Rapporteur général)
  • Marc ZOUNGRANA (Rapporteur général Adjoint)
  • Nimaye NABIE
  • Laurence ILBOUDO/MARCHAL
  • Jean Célestin ZOURE
  • Hervé KONATE
  • Windyellé SAWADOGO
  • Lansina GONDE

La commission a pour mission de mener des investigations dans les communes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et dans d’autres communes du Burkina Faso. Elle a pour attributions :

  1. Faire l’état des lieux de la gestion du foncier de 1995 à 2015 ;
  2. Rapprocher les procédures utilisées pour la gestion du foncier urbain avec les prescriptions de la réglementation en vigueur et relever les irrégularités ;
  3. Décrire et analyser les procédures et pratiques mises en œuvre par les promoteurs immobiliers pour acquérir et aménager les terrains périurbains aux fins de la vente ou de la réalisation d’immeubles à des fins spéculatives ;
  4. Rédiger un rapport sur le foncier urbain assorti de mesures correctives et de recommandations en vue de mettre fin aux dérives et manquements observés en matière de gestion du foncier urbain.

La commission d’enquête parlementaire peut faire appel à l’assistance de toute personne ou structure dont les compétences sont jugées nécessaires. Elle dispose d’un délai de soixante jours pour compter de son installation pour déposer le rapport de ses travaux sur le bureau du président de l’Assemblée nationale.

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