Attaques terroristes au Burkina: Les députés réconfortent les blessées

| 20.01.2016
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Attaques terroristes au Burkina: Les députés réconfortent les blessées
© DR / Autre Presse
Attaques terroristes au Burkina: Les députés réconfortent les blessées
Ouagadougou, 20 janv. 2016 - Une délégation de l’Assemblée nationale a visité mercredi, les blessés des attaques terroristes qui ont ôté la vie vendredi, à une trentaine de personnes au cœur de Ouagadougou et à Tin-Akoff.


«En tant que représentation nationale, l’Assemblée nationale a le devoir de venir se solidariser avec les blessés et exprimer au nom de toute la nation sa solidarité et aussi félicité le personnel médical», a déclaré le président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo, à l’issue des visites effectuées à l’hôpital Yalgado Ouédraogo et à l’hôpital national Blaise Compaoré.

Des assaillants ont attaqué vendredi dernier en début de soirée, le restaurant Cappuccino et l’hôtel Splendid, situés au cœur de la capitale burkinabè, tuant une trentaine de personnes et faisant une cinquantaine de blessés.

Quelques heures plutôt, des terroristes ont attaqué un convoi de gendarmerie tuant deux personnes et blessant grièvement deux autres.

«Nous avons constaté que les blessés sont vraiment pris en charge dans de bonnes conditions», s’est réjoui Salifou Diallo.

«Nous tenons a réitéré les souhaits de bon rétablissement à tous les blessées et également à féliciter le personnel médical qui a su prendre très rapidement les mesures pour amoindrir le nombre de victimes», a-t-il poursuivi.

Pour le Directeur général de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, Robert, dès les premiers instants de l’évènement, le personnel était à pied d’œuvre et à cet jour (mercredi), « nous avons encore cinq personnes qui restent mais on peut dire qu’il n’y a pas une vie en danger ».

« A l’heure où je vous parle, nous n’avons que deux patients qui sont en l’hospitalisation. Sur les sept qui ont été opérés, les cinq sont sortis et ils vont mieux», a relevé le Pr Adama Sanou, directeur des services médicaux de l’hôpital national Blaise Compaoré.

M. Diallo a condamné « fermement» ces actes, qu’il a qualifiés de «lâches et barbares» avant d’inviter «le peuple à redoubler davantage de vigilance pour que de pareille situation ne se reproduise plus au Burkina Faso».

Agence d’Information du Burkina
als/taa

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