Quinze corps se trouvent actuellement à l’hôpital Yalgado Ouédraogo, le plus grand centre médical du pays, tandis que treize autres sont à l’hôpital « Blaise Compaoré », un centre médical de référence.
Les attaques terroristes qui ont frappé vendredi le Burkina Faso, pays sahélien d’Afrique de l’Ouest, ont fait une trentaine de morts et une cinquantaine de blessés.
Les forces de défense et de sécurité burkinabè, appuyées de celles de la France et des Etats-Unis sont arrivées à bout des assaillants après plus de 13 heures d’intenses combats en plein cœur de Ouagadougou, avant de libérer 176 otages, répartis entre plusieurs nationalités.
Selon le Procureur du Faso, deux corps ne sont pas encore identifiés.
Le ministre de l’Intérieur, Simon Compaoré, a rassuré mardi que la plupart des blessés ont quitté l’hôpital.
Mercredi, le sous-secrétaire italien aux Affaires étrangères, Mario Giro, a déposé une gerbe au lieu des attaques, dans lesquelles, un enfant italien de neuf ans a perdu la vie, avant d’appeler le Burkina Faso à une résistance face au phénomène du terrorisme.
Agence d’information du Burkina
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