Arrestation de Salia Sanou et autres : des associations et des villages rattachés à Bobo demandent leur libération

| 06.05.2015
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Arrestation de Salia Sanou et autres : des associations et des villages rattachés à Bobo demandent leur libération
© DR / Autre Presse
Arrestation de Salia Sanou et autres : des associations et des villages rattachés à Bobo demandent leur libération
Le mardi 5 mai 2015, des associations et des villages rattachés à la commune de Bobo-Dioulasso, ont animé un point de presse, pour demander la libération de Salia Sanou, de Seydou Sanou, de Karim Barro et d'Assita Ouattara.


La modification du Code électoral et l'arrestation de Salia Sanou et ses compagnons sont les deux points sur lesquels a porté la conférence de presse initiée par des associations de Sya et des villages rattachés. Lue par Abou A. Téguéra, la déclaration des organisateurs de la rencontre avec la presse est sans détour. Pour eux, la loi votée par le CNT a un caractère discriminatoire. Aussi disent-ils, «...Il est indispensable de rappeler qu'en démocratie, les exclusions doivent être objectivement justifiées sur le droit, pas sur la politique... ». Pour les associations et les villages rattachés à la commune de Bobo, cette loi est « anti-démocratique ». Quant à l'arrestation de Salia Sanou et ses compagnons, les conférenciers trouvent qu'elle est injuste. Car étant des élus locaux, ils ne méritent pas de tels traitements. C'est pourquoi, ils demandent leur libération sans conditions. Si rien n'est fait, les jours à venir, ils organiseront une marche pacifique, pour se faire entendre. Pour eux, des gens veulent profiter de leur position, pour mettre en cause le droit et la justice. C'est pourquoi, ils trouvent que leur position est logique, malgré le fait que les détenus soient dans une procédure judiciaire. « Le cas des détenus est une situation très grave. C'est pourquoi, il faut faire quelque chose pour que le droit soit respecté. C'est pourquoi, les organisateurs défendent la cause de tous les détenus, et qui ne sont pas d'un même parti. « C'est une injustice que nous condamnons et non une affaire de partis politiques », disent-ils.

Souro DAO

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