Ce d'autant plus que, la veille, le ministre nigérien de la Communication assurait, sur les ondes de la radio, son émerveillement sur les avancées techniques et technologiques des médias du Faso. L'OBM a, à notre avis, de la matière et très vite il doit se mettre en contact avec le ministre Alain Édouard Traoré pour élucider cette situation.
Car, aux yeux des populations, tous les journalistes sont des vendus, des corrompus; ce n'est pas bon pour l'image et pour la crédibilité des journalistes. Le ministre a dit avoir des preuves suffisantes.
Alors, avec l'aide de l'OBM et des autres structures de journalistes, il faut éclairer la situation et mettre les brebis galeuses au pilori; sinon, un papier sur les actions de Zèph et on dira «il a reçu de l'argent», un élément sur la sortie d'Assimi, on rétorquera, «c'est payé d'avance».
Cela ne laisse donc aucune place aux journalistes qui font honnêtement leur travail et Dieu sait s'ils sont nombreux. Ce n'est pas du mounafikya, mais. elles sont ratées, ces sorties – au propre comme au figuré – de ce responsable.
Ousmane Hébié
lesechosdufaso.net