53e anniversaire de l’indépendance du Burkina : Le civisme et la cohésion sociale pour cimenter la paix

| 22.11.2013
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© DR / Autre Presse
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Dori, capitale de la région du Sahel abritera les festivités marquant le 53e anniversaire de l'accession à l'indépendance et à la souveraineté du Burkina Faso. Dans le cadre de cette célébration, des conférences ont été initiées au profit des populations des 4 provinces de la région sous le thème « civisme et cohésion sociale : Fondamentaux d'un développement durable ». Jeudi 21 novembre 2013, c'est le tour de Djibo chef-lieu de la province du Soum d'abriter la conférence provinciale.

« Civisme et cohésion sociale : Fondamentaux d'un développement durable », c'est le thème qui a mobilisé jeudi la population de Djibo à la salle de réunion du Projet de développement de l'élevage du Soum.

Et pour cette communication, c'est le maître de conférence à l'Université de Ouagadougou le Dr Alkassoum MAIGA fils de la région qui a entretenu ses ''frères'' sur le thème du 11 décembre.

Selon le conférencier « la cohésion sociale, c'est le bon fonctionnement d'une société dans laquelle se manifeste la solidarité entre les individus et la conscience collective ».

La conscience collective elle, regroupe à ses yeux, les mécanismes de la bonne conduite des individus.

« Lorsqu'il y a une parfaite symbiose entre les consciences individuelles et les consciences collectives, s'installe alors la cohésion sociale. Mais lorsque les individus échappent au contrôle de cette conscience collective, ces individus deviennent incontrôlables ».

En cas de besoin, la conscience collective peut être restaurée par les garants de la morale.

Quant au civisme, il constitue selon le Dr Alkassoum MAIGA un mécanisme d'ajustement.

En cas de défaillance, les appareils répressifs de l'Etat (force de l'ordre) peuvent être mis à contribution pour encadrer la conscience collective.

Mais avant d'en arriver là, l'enseignant chercheur invite tout un chacun à mettre de l'ordre dans sa famille qui constitue la cellule de base de la société.

A l'issue de la communication modérée par Clarisse MIRENDA, le sociologue se dit confiant : « il existe tout de même de l'espoir car le civisme n'est pas totalement perdu au pays des hommes intègres ».

Les participants ont alimenté le débat à travers des contributions diverses. Les autorités de la province et du département de la communication n'ont pas marchandé leur participation à cette conférence provinciale.

Pour le parrain, Adama KINDO « aucun pays ne peut se développer dans l'anarchie ».

Après Djibo, la province de l'Oudalan est la prochaine étape des conférences provinciales du 11 décembre.

Harouna MARE

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