13 ème rencontre gouvernement/secteur privé Les coiffeurs veulent être impliqués

| 07.10.2013
Réagir
13 ème rencontre gouvernement/secteur privé Les coiffeurs veulent être impliqués
© DR / Autre Presse
13 ème rencontre gouvernement/secteur privé Les coiffeurs veulent être impliqués
Le gouvernement rencontre, les 7 et 8 octobre 2013 à Bobo-Dioulasso, les acteurs du secteur privé. La rencontre est placée sous le thème « Le poids du secteur informel : quelle stratégie d'intégration dans l'économie formelle ? ». Les coiffeurs de Sya évoluant dans l'informel, souhaitent être désormais associés à ce forum.

Les acteurs du secteur de la coiffure disent ne pas attendre grand-chose de la 13e rencontre gouvernement-secteur privé. En effet, selon Martine Nikiéma, propriétaire de l'Institut de beauté Galyjo , fondatrice du Centre de formation professionnelle et de promotion de la jeune fille (CFPPJF) et présidente de l'Association pour le bien-être de la femme de Bobo-Dioulasso (ABEFB), association regroupant plus de 200 coiffeurs, il y a souvent beaucoup plus de folklore autour de la manifestation. « Dans la pratique, les choses sont compliquées », a-t-elle expliqué. Elle a cité en exemple la difficulté pour avoir du soutien financier. « Nous voulons acquérir des équipements pour la formation et le perfectionnement. Mais toutes les fois que nous avons déposé un projet auprès des institutions de financement pour leur appui, nous n'avons jamais fait partie des élus bénéficiaires, a-t-elle indiqué.
Pour la présidente de l'ABEFB, les conditions des structures financières sont assez austères. Martine Nikiéma est comptable de formation et détentrice d'un certificat à la qualification professionnelle en coiffure venue dans le domaine par pur amour. Elle a crée son premier salon depuis 1998. L'objectif de son association, l'ABEFB, est de chercher à lutter contre la pauvreté par la formation professionnelle et le perfectionnement. Ainsi, elle a formé plus de 300 femmes en coiffure à Bobo-Dioulasso. Asimi Adio Yussuf, un coiffeur de Bobo et gérant du salon « Elégance Coiffure » a dit, pour sa part, ne pas être informé de la tenue de la rencontre gouvernement /secteur privé. Néanmoins, il a souhaité que la jeunesse soit soutenue dans ses projets de création d'emplois. « Aujourd'hui, pour réaliser un projet, il faut de l'argent. Pourtant, les institutions financières demandent des garanties souvent difficiles à trouver. C'est pour cela que beaucoup de projets dorment dans les tiroirs. Nous pensons que tout travail comporte des risques », a-t-il souligné. Pour ce faire, M. Yussuf a souhaité que le gouvernement facilite les conditions de création d'emplois pour les acteurs du secteur informel. Ce qui va permettre de lutter efficacement contre la précarité des populations.

Evariste YODA

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité