Le conseil des ministres du mercredi a permis au ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des burkinabè de l'extérieur, Alpha Barry, de faire une communication sur le sujet.
Il en ressort que ce conflit interethnique a entrainé, en plus des 12 morts de nationalité burkinabè, environ mille cinq cent cinquante (1 550) déplacés dans la Province du Noumbiel (province située au Sud-ouest du Burkina Faso).
Selon le compte rendu du conseil des ministres, parvenu à APA, jeudi, ‘'le gouvernement burkinabè a saisi les autorités ivoiriennes pour que la sécurité de nos compatriotes vivant dans ce pays frère et ami soit assurée''.
Le même document renseigne que le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) a porté les premiers secours aux victimes, constituées en majorité de femmes et d'enfants.
‘'Une délégation gouvernementale a été dépêchée sur les lieux pour témoigner de la compassion du gouvernement et du peuple burkinabè, présenter ses condoléances aux familles éplorées et évaluer la situation'', rapporte aussi, le compte rendu de la réunion gouvernementale.
Des affrontements intercommunautaires entre agriculteurs et éleveurs sont survenus la semaine dernière, à Bouna, faisant une vingtaine de morts et une trentaine de blessés.
Le drame de serait survenu après le refus des agriculteurs de la zone de laisser pâturer les troupeaux des éleveurs.
Un calme précaire serait revenu dans la localité, suite au déploiement des forces de sécurité ivoiriennes.
ALK/od/APA